1. Le doigt


    Datte: 07/10/2019, Catégories: fh, Collègues / Travail campagne, école, amour, volupté, fdomine, hdomine, humilié(e), vengeance, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, Oral 69, pénétratio, fdanus, fsodo, jeu, init,

    Patrick était un homme jeune encore. Il courait, n’abusait guère de la nourriture, ni de l’alcool ; un bel homme selon certains critères. Pourtant, il lui avait fallu des années pour s’aimer un peu, avec l’aide de femmes formidables, jolies et gentilles, qui avaient apaisé en lui ce dégoût pour sa propre personne, né en son adolescence. A présent, cela allait. Il n’était ni beau, ni repoussant ; il avait des conquêtes de temps en temps ; en ce moment, il vivait une aventure douce avec cette secrétaire, Evelyne, qui lui apportait de l’affection mais aussi du sexe, et lui la couvait d’une tendresse tant charnelle que morale. C’est ce moment-là qu’Hélène choisit pour entrer dans sa vie. Hélène était une jeune femme embauchée en contrat CES comme aide-éducatrice, qui arriva un beau soir dans la cour de l’établissement où Patrick officiait. Un contrat aidé, donc, un pur produit de la société d’assistance de la fin du XXème siècle. (Ç’aurait été dommage de ne pas assister une telle fille, se dirait Patrick bien vite). Elle condensait également les qualités d’une night-clubbeuse, ruse et ironie, avec celles d’une brave gamine, qu’elle avait cependant bien enfouies au plus profond d’elle. Patrick apprendrait bien vite à parer les coups, mais sans doute pas assez vite. Etait-ce le contexte qui avait esquinté la sensibilité des filles, ou bien Patrick était-il d’ores et déjà hors-jeu ? Il vit arriver cette grande jument un soir de février et en fut ébloui dans l’instant. Hélène ...
    ... n’était sans doute pas si belle que cela : quelques restes d’acné lui faisaient un collier disgracieux, son menton trop épais était sans grâce, ses yeux inexpressifs démentaient l’adage qu’on est de prime abord attiré par un regard. Concernant Hélène, c’était plutôt ses jambes et son cul. Là, il y avait de la noblesse. Mais concernant Patrick, toutes ces vérités semblaient bien pâles au regard des sentiments qu’elle lui inspira d’entrée. Il trouva en réalité que tout était magnifique chez la jeune femme. Encore, Patrick découvrirait rapidement qu’elle parlait avec une voix de crécelle aux grincements particulièrement dissonants. L’on se trouvait fort étonné qu’une fille si jeune parlât à la façon d’Arletty, avec un accent faubourien mâtiné de ce que les banlieues-dortoir du sud offraient de réminiscences vulgaires. Et Patrick ne tarderait pas à trouver cette prosodie particulièrement émouvante. En revanche, elle possédait un corps interminable qui parcourait les espaces avec infiniment de classe ; ses longs cheveux lisses et dorés brillaient comme une automnale châtaigne, ses seins modelaient de façon avenantes les incroyables lycras qu’elle portait en général, sa bouche était propre à engloutir n’importe quoi de sweet, de bitter ou de dry - elle en ferait la démonstration plus tard, lors d’une soirée d’éducs, en gobant littéralement un verre de circonférence non négligeable, qui contenait une tequila-paf, qu’elle eut vitement en bouche, puis au fond de la gorge, sans y mettre les ...
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