Les Amazones
Datte: 08/09/2017,
Catégories:
fh,
ff,
hplusag,
inconnu,
fépilée,
volupté,
fdomine,
hdomine,
Oral
pénétratio,
attache,
init,
historique,
fantastiqu,
Pablo leva les yeux au ciel, mais fut rapidement obligé de les protéger du revers de la main tellement le soleil brillait fort. L’astre était à son zénith. Pas un souffle de vent. Pas un nuage à l’horizon. Le ciel restait imperturbablement bleu. Pourquoi l’empereur les avait-il envoyé si loin de Rome dans ce pays qui semblait n’avoir jamais été foulé par un pied humain ? Même les Dieux semblaient absents. Les légionnaires se remirent en marche. Les herbes étaient hautes et la progression difficile. Pourtant il ne faudrait pas s’arrêter avant la tombée de la nuit. Les centurions faisaient avancer les plus paresseux - les plus fatigués - à coups d’invectives et de bâtons. Après plusieurs heures harassantes, une forêt fit son apparition dans le lointain. Personne ne se serait attendu à la trouver là. Pour les légionnaires, cela signifiait enfin un peu de fraîcheur sous cette couverture touffue de feuilles vertes; mais ils craignaient également de se trouver dans un fouillis inextricable de branches, de ronces et de serpents sifflants à leurs pieds. Le premier rang pénétra prudemment sous le couvert des arbres. Ils étaient immenses, énormes. Ils semblaient pousser ici depuis la nuit des temps, un Dieu avait dû planter les premières graines lors de la création du monde. Certains soldats superstitieux pensaient d’ailleurs profaner la demeure sacrée de Cybèle, la mère des Dieux, et voulurent rebrousser chemins. Ils se firent violemment rabrouer. Ils arrivèrent bientôt devant un ...
... temple de marbre. Les colonnes, finement sculptées, étaient ornées de filaments d’or. Des statues, aussi grandes que deux hommes, possédaient des rubis, des émeraudes ou toute autre pierre précieuse pour stimuler les yeux. Ces sculptures représentaient essentiellement des femmes. Elles paraissaient toutes identiques et pourtant toutes différentes. Elles semblaient vivantes et sans la pudeur qui les retenait, elles auraient pu se mouvoir. Ce temple était visiblement dédié à Vénus, déesse de l’amour charnel… Pablo ne put s’empêcher de caresser la pierre froide et lisse de sa paume chaude et râpeuse. Alors… Des déesses infernales jaillirent de toute part. Des masques dissimulaient le haut de leur visage. Elles avaient une bouche immense, déformée par leurs cris perçants. Leurs chevelures fourmillaient de vipères qui sifflaient au-dessus de leurs têtes. Leurs corps, seulement ceints d’un pagne de feuilles de palmier, étaient noirs des cendres de l’enfer. Elles se jetèrent sur les soldats en poussant des hurlements inhumains. Bien plus fortes qu’eux, elles les massacrèrent tous, sans l’ombre d’une chance, les égorgeant, enfonçant leurs poignards dans leur cœur… Tous… sauf un. (…) Pablo s’éveilla avec un horrible mal de crâne. Il sentait son cœur battre au niveau des tempes et à chaque pulsation, elles semblaient sur le point d’exploser. Il avait dû recevoir un coup par derrière pendant qu’il défendait le centurion. Une lumière aveuglante brûlait ses yeux. Lorsqu’il se fut accoutumé à ...