1. La gêne et le plaisir


    Datte: 12/10/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme

    Après une dure journée de travail sur un devoir maison qui, décidemment me résistais, je rentrais chez moi pour m’adonner à la perspective réjouissante d’une séance de bondage en solo. Ayant découvert la discipline du selfbondage il y a quelques semaines, j’avais passé commande et enfin reçu le matériel nécessaire, soigneusement sélectionné sur internet, et expédié par colis discret jusqu’à la maison que je partageais avec mes colocataires. J’avais inscris cet évènement en rouge – en nom de code bien entendu – dans mon agenda, ayant prévu de profiter de l’absence de tous mes colocataires pendant quatre jours. Le temps d’expérimenter encore et encore, donc. Je rentrais à la maison, et me déshabillais dans le hall, certaine d’être tranquille. J’abandonnais mes vêtements et montais à l’étage prendre une douche. Une fois douchée, séchée, enduite de crème parfumée et de soins en tout genre, je me préparais pour cette aventure érotique délicieuse. Je disposais sur le lit mon équipement. Deux paires de menottes, du scotch de déménagement, un bâillon-boule, un œuf vibrant puissant. Et le collier en cuir. J’avais le matin même mis à congeler deux clefs de menottes dans des gros pains de glace au congélateur ; une fois que je serais harnachée, il me faudrait attendre qu’ils aient fondus pour récupérer les clefs de ma délivrance. Pieds et poings liés, je ne pouvais me libérer de ma ceinture de chasteté cadenassée, dont la clef se trouvait sur ma commode ; je devrais donc subir les ...
    ... vibrations incessantes de l’œuf. Je pris plaisir à laisser toutes les portes ouvertes dans la maison – exceptée la porte d’entrée, bien entendu – toute à ma joie d’être seule ; et puis cela me prodiguait l’excitation d’un éventuel imprévu… Je commençais par attacher mon bâillon. Je me sentis aussitôt scandaleuse, vulgaire. - Salope, voulu-je dire à mon reflet dans le miroir, mais ma langue buta contre la boule du bâillon. Celle-ci était percée de trous pour permettre de respirer même en cas de problème, mais aussi pour faire abondamment saliver son porteur… Je mouillais déjà à l’idée de la salive gouttant de mon menton. Ensuite j’enfilais l’œuf dans mon vagin. Je frissonnais au contact du métal froid. Je n’eu pas besoin de le lubrifier, étant déjà bien humide. J’enfilais ensuite ma ceinture de chasteté. C’était une belle pièce, de cuir rigide, avec des boucles d’acier rutilantes. Il me fallut m’assoir au moment de boucler le cadenas, tant la situation me faisait de l’effet. Je vérifiais que la clef était bien posée sur le meuble, et fermais définitivement le cadenas. Ensuite j’enfilais mes hauts talons, ceux avec des lanières aux chevilles ; ce n’étaient pas à proprement parler des accessoires de bondage ni de BDSM, mais tout ce qui s’apparentait à des liens sur mes membres me ravissait. Perchée sur mes talons, seulement vêtue de la ceinture de chasteté, et bâillonnée, je descendis les escaliers vers la cuisine pour aller chercher les pains de glace. La tâche ne fut pas aisée ...
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