1. La gêne et le plaisir


    Datte: 12/10/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... tandis que les pains me glissaient des mains et que je vacillais sur mes talons, mais qu’est-ce que je mouillais ! Je posais les pains de glace dans deux bassines de part et d’autre de ma chambre, puis m’assit sur mon lit. Je liais mes genoux avec de solides morceaux de scotch, puis réalisais que j’avais oublié de mettre mon collier en cuir ! Je m’en saisis et l’enfilais tant que j’avais encore les mains libres. Je jetais un œil à mon réveil ; plus que cinq minutes avant que l’œuf ne commence ses vibrations, suivant le réglage programmé sur l’application sur mon téléphone, que j’avais laissé exprès sur le meuble de l’entrée, pour le rendre difficile d’accès. Enfin, ayant vérifié que tout était prêt, je serrais le deuxième bracelet de menotte sur mon poignet et aussitôt je ressentis un vertige délicieux dans le creux de mon ventre. La partie rationnelle de mon cerveau m’assurait que je venais de commettre une grave erreur, que je me mettais inutilement en danger, tandis que mon sexe qui mouillait abondamment criait victoire. Je me délectais de ma position, tirais sur mes liens pour en éprouver la résistance. Je me regardais dans le miroir fixé sur mon armoire et éprouvais de la honte à me voir ainsi harnachée. Une honte délicieuse ! J’attendais avec impatience et inquiétude que l’œuf ne démarre ses vibrations. Je ne pouvais m’empêcher de me balancer d’avant en arrière, cherchant à effectuer un frottement du cuir de ma ceinture contre mon sexe. En vain. Soudain, l’œuf se lança ...
    ... et ce fut plusieurs vagues de plaisir successives, qui me conduisirent presque jusqu’à l’extase. Je me régalais de cet insupportable plaisir ininterrompu. Je mouillais abondamment, et poussais des gémissements sans aucune retenue. Les yeux fermés, tout abandonnée à cette torture érotique, je planais. Il me sembla que je perdis la notion du temps. Lorsque je rouvris les yeux, le pain de glace dans le saladier n’était qu’à moitié fondu. Trois quart d’heure étaient déjà passés, et j’avais l’impression de ne plus pouvoir endurer plus. Le plaisir me submergea à cette idée, et j’arque boutais mon corps, proche de l’orgasme. Au milieu de ma jouissance, je ressentis soudain la désagréable sensation d’être observée. Ma fenêtre ne donnait que sur la forêt. Je tournais la tête vers ma porte et mon cœur fit un bon lorsque je vis, narquoisement appuyé dans l’embrasure de la porte, mon colocataire Damien. La honte d’être surprise harnachée dans un tel attirail, et toujours aussi stimulée par l’œuf vibrant, cela me fit l’effet d’une bombe. J’étais tétanisée, mais j’en ressentais un vif plaisir. - Eh bien dis-moi, te voir ainsi était la dernière chose à laquelle je m’attendais, Jenny. Tu as l’air de t’amuser. Je voulu lui dire de s’en aller, de me laisser tranquille, mais j’étais entravée par le bâillon que je m’étais moi-même attaché. - Dis-moi, puissance trois sur cinq, ce n’est pas très intense mais pourtant tu as déjà l’air de bien jouir. Il sortit mon smartphone de sa poche de jean. Je ...