1. LE PAPILLON (2)


    Datte: 13/10/2019, Catégories: Hétéro

    Chap 2 J’ouvre les yeux. Je suis toujours allongé sur le sol froid et dur de la cuisine. Il fait toujours jour à l’extérieur mais aucun bruit ne vient parasiter le mouvement régulier des vagues. Mon dos me fait souffrir, mais je me sens reposé. J’ai probablement dû m’écrouler un bonne ½ heure. J’ai du mal à retrouver mes repères dans cette pièce qui m’était étrangère il y ‘a à peine deux jours. Mes yeux parcourent la pièce à la recherche d’indices. Visiblement je suis seul. A côté de ma tête reposent mon short et mon t-shirt. La bouteille de bière est toujours à moitié pleine sur le rebord de l’ilot central. Je me remémore des passages de notre baise express, …. et soudain me revient en mémoire tous ce qui a précédé ce moment. Je les revois parler sur la plage, flirter gentiment. Je me souviens aussi de son visage exprimant le désir, de ma femme me suppliant de la baiser, implorant ma queue pour satisfaire sa possible envie d’adultère. « Baise moi s’il te plait, fais-le maintenant, j’ai trop envie de ta queue au fond de moi…maintenant… s’il te plait » me revient en mémoire. Je doute néanmoins de mon délire. Une femme ne pourrait-elle pas désirer son mari de la sorte ? Ne pourrait-elle pas, comme un homme, avoir envie d’une queue au fond de son trou. D’une furieuse envie de base animale, juste pour assouvir un désir soudain. J’en viens à me dire que tout est dans ma tête et que la décompression due aux vacances est la première responsable de notre excitation mutuelle. Je ...
    ... décide de me relever. J’ai la bouche pâteuse et l’envie de me désaltérer. J’ouvre la bouteille d’eau qui repose prêt du frigo. J’en dévisse le bouchon… La première gorgée me fait un bien fou et je la prolonge pour vider la moitié de la bouteille au fond de mon gosier. Il me semble qu’un bruit vient parasiter ma réflexion. Un bruit lointain. Mes oreilles se tendent, je suis à l’affut. Je relève la bouteille une seconde fois, approche le goulot de mes lèvres et laisse l’eau fraiche me glisser entre les lèvres. C’est alors que je les entends. Des gémissements mêlés au glouglou que fait le liquide au fond de ma gorge, ils sont faibles mais bien là. Je repose la bouteille en silence et sort de la cuisine à pas de loups. Les sons ne viennent pas du salon, celui-ci semble vide. Je le parcours rapidement du coin de l’œil car c’est vers la chambre que je me dirige instinctivement. A l’extérieur le soleil fait une bosse sur l’horizon, la mer s’apprête à engloutir cette boule de feu gigantesque nous plongeants dans une semi obscurité croissante Les gémissements se font plus audibles, des gémissements de femme….. de ma femme. Une coulée d’acide glisse au fond de mon ventre. Elle s’écoule telle un torrent au fond de mes entrailles et se dirige lentement vers le bas de mes couilles. Un sentiment de peur me tort les boyaux et me pince les testicules… Je me dirige vers la source sonore, sur la pointe des pieds. Les gémissements se transforment en mots, en phrase dont je ne capte que quelques ...
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