Christine II : Retour de flammes (6)
Datte: 13/10/2019,
Catégories:
Hétéro
... que de la baise. Après un attaque assez frontale, Christine, pensive, semble se calmer : — Je ne sais pas, Florent. D’un côté, j’ai envie d’être avec toi, d’un autre, je me connais, je ne supporterais pas de te partager. snosuucg — J’ai beaucoup d’affection pour toi et j’ai vraiment envie de partager d’autres moments avec toi, par exemple, comme tu me l’as proposé, partir plusieurs jours en randonnée ou t’accompagner à Copenhague où tu rêves de te rendre. — Je t’envie de pouvoir séparer ainsi le sexe de tes sentiments. Mais comme je te l’ai dit avant, je ne crois pas que j’en sois capable. Pourtant, Dieu sait si j’ai envie que tu sois mon compagnon de randonnée et que tu sois celui qui partage mon voyage au Danemark. Elle se met à pleurer doucement. Elle se met à nu : — Je suis amoureuse de toi, Florent. Je crois que je le suis depuis le premier jour où je t’ai vu. C’est tellement dur, je n’arrive pas du tout à gérer mes émotions et cette situation. Je la prends contre moi, mais je ne dis rien. Je sais que la relation avec elle est spéciale, différente de celle que j’ai avec Juliette ou d’autres. Avec Christine, c’est plus fort, plus intense. Peut-être bien que je l’aime également, mais je ne peux pas le lui dire. Aujourd’hui, je n’ai pas envie de m’engager dans une relation unique. Ce n’est pas que je ne me sente pas prêt. Mais j’apprécie grandement ma vie actuelle, les rencontres multiples, qu’elles durent une soirée, une nuit, une semaine ou quelques mois. Je suis ...
... honnête avec Christine, comme je le suis avec les autres. Je suis peut-être égoïste mais c’est ainsi que je veux vivre en ce moment. Nous nous embrassons. Christine sèche ses larmes. Nous réunissions nos affaires, rangeons et nettoyons l’appartement. Nous nous arrêtons au village pour manger sur le pouce puis nous prenons le chemin du retour. Nous échangeons peu, mais je sens que Christine reprend le dessus. Vers 22h, nous arrivons devant chez elle. Elle me sourit : — Tu fais vraiment chier, Florent ! Nous nous embrassons. Après une courte hésitation, Christine se lance : — Tu vois, là, j’ai encore envie de t’embrasser et je sais que toi aussi. Je sais aussi que si on s’embrasse encore, je vais avoir envie de toi. Et toi, tu va bander. — Je bande déjà. Elle rit et poursuit : — Voilà. J’ai envie de te tailler une pipe, j’ai envie que tu viennes à la maison, j’ai envie de coucher avec toi, j’ai envie de m’endormir dans tes bras et de me réveiller au même endroit demain matin. Je sais que tout ça est possible. Elle devient plus grave : — Mais je ne pourrais pas supporter que tu ne viennes pas demain soir pour aller sauter Juliette ou une autre, quand bien j’aurais la certitude que nous nous reverrions mardi soir. Elle m’embrasse sur la joue. En sortant de la voiture, elle dit : — Pour moi, tu es différent de tous les hommes que j’ai connu et j’ai la prétention de croire que je le suis aussi un peu pour toi. Christine prend son sac sur la banquette arrière. Je la regarde partir. Elle ...