La maîtresse vierge - Histoires de Sexe

La maîtresse vierge

... Béatrice en un long baiser. Aussi soudainement qu’elle s’était abandonnée, Béatrice s’était relevée et assise à nouveau sur sa chaise de travail. Parmi les feuilles éparses sur le bureau elle en tira une : — Je serai ta maîtresse exclusive, mais à plusieurs conditions. Daniel sourit face à l’incongruité de la situation. — Mais, c’est toi qui me demandes d’être ta maîtresse, pas moi !— Ça ne change rien à l’affaire, et c’est pour notre bien à tous les deux, tu verras. « Ainsi donc avait-elle des plans ? » se demanda Daniel plus amusé que choqué. — J’ai rédigé mes conditions. J’ai déjà signé et tu dois signer aussi. Si tu ne les respectes pas je te rendrai la vie impossible. Pour ça, Daniel était convaincu qu’une jeune juriste passionnée saurait déployer des trésors d’ingéniosité pour lui causer pas mal de soucis. — Article 1 : Secret absolu. Nous devons être les amants les plus secrets du monde ; Article 2 : Je ne veux pas être déflorée, ni avec, ni sans protection ; Article 3 : Chacun habite de son côté ; Article 4 : je ne t’aime pas et tu ne m’aimes pas. Les termes de l’accord étaient aussi simples que crus. — Je te donne trente secondes pour te décider. Si c’est non, ciao bye bye ; tu n’auras pas à te plaindre de moi, mais ne cherches surtout à pas à me revoir. « Et si c’est oui ? » pensa tout bas Daniel en relisant le papier au bas duquel reposait déjà la signature de Béatrice. Et sa nouvelle romance ? Comment gérer la situation ? L’assurance de Béatrice le bluffa ...

... complètement et il se sentit aspiré dans un espace totalement nouveau. Il décapuchonna un stylo, relut une fois encore leur traité secret et le signa dans un geste compliqué. — Je suis à toi maintenant, murmura Béatrice en détachant chaque mot pour leur donner plus d’importance, assez haut pour que son amant attitré l’entende, assez bas pour qu’il n’en conçoive pas à pouvoir absolu. Tu vas bien t’occuper de moi, hein ? reprit-elle d’une voix plus assurée. Daniel eut immédiatement une irrépressible érection qu’elle devina par le fard de son visage et la bosse de l’entrejambe de son pantalon. — Du calme, du calme, poursuivit-elle, on a tout notre temps. Je vais te préparer un bain, parce que j’aime bien les hommes propres et qui sentent bon. Daniel répliqua qu’elle poussait un peu, elle joua de cette réponse pour l’agacer : — Je vais m’occuper de ton cas, répliqua-t-elle.— Euh, mais que fais-tu, j’ai déjà pris un bain, enfin une douche, ce matin. Le doigt de Béatrice vint s’écraser sur ses lèvres en guise de réponse. Les doigts de l’autre main de Béatrice glissaient sous les boutons de la chemise de Daniel. Il la prit dans ses bras et l’embrassa intensément. Il voulut dégager un passage vers les seins de Béatrice, mais elle l’en empêcha délicatement mais fermement. — C’est moi qui décide ! assura-t-elle à son partenaire. Elle le prit par la main et le conduisit vers la salle d’eau où un bain fumant les attendait. Béatrice voulut absolument dépouiller son compagnon et s’amusa du sexe ...