La maîtresse vierge
Datte: 13/10/2019,
Catégories:
f,
fh,
ffh,
bizarre,
vacances,
amour,
pied,
chaussures,
Masturbation
intermast,
fgode,
préservati,
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
init,
... veux rester dormir ici ?— Ah non, article 3 de la constitution des émancipés, chacun chez soi…— Oops ! s’étrangla-t-elle, je l’avais déjà oublié celui-ci, mais tu me donnes une preuve de confiance. Et elle s’avança à quatre pattes pour déposer un baiser sur ses lèvres. Ouvrant le placard d’où elle avait tiré les grands sacs de papiers elle indiqua l’endroit qu’elle avait choisi pour y déposer leurs peignoirs et leurs sandales. Un moment ils se regardèrent dans la glace et s’enlacèrent. Comment oublier une pareille effusion ? Béatrice craqua la première : — Prends-moi.— Article un, mon ensorceleuse préférée !— Juste une fois, tenta-t-elle en passant sa jambe derrière ses cuisses pour couper toute retraite.— J’ai signé et toi aussi.— Je t’adore, on va bien s’amuser tous les deux. Pour la première fois, les peignoirs se firent platoniquement face et les deux amants se séparèrent furtivement. Tandis que Béatrice jubilait et offrait un visage radieux à ses copines (« Je te dis qu’elle s’est trouvée un Jules, mais elle ne veut pas nous le présenter de peur qu’on le lui pique cette pimbêche ! » aurait-elle pu entendre ricaner dans son dos), Daniel restait perplexe face à cette situation surréaliste. La prude Béatrice lui donnait à présent des leçons de bien être, d’érotisme. Bien sûr les filles ont la réputation d’avoir une solide intuition et une sacrée force de caractère, mais de là à s’émanciper aussi vite… Sans se l’avouer il se demandait franchement s’il n’avait pas rêvé et ...
... était impatient, mais alors très impatient de revoir sa maîtresse autoproclamée. Le hic, c’est que dans l’émotion du départ, l’autre soir, ils ne s’étaient pas fixé de rendez-vous, et par ailleurs Daniel avait été échaudé par les éconduites de Béatrice. — Allô, allô ?— Vous êtes en communication avec le répondeur de.. Il raccrocha aussi sec et passablement irrité par la ritournelle. Tant pis, il partirait en déplacement avant d’avoir pu lui parler à nouveau. « C’était trop dingue… trop bien aussi », pensa-t-il. Fugitivement, pendant ces quelques jours d’absence il repensa à Béatrice, mi-attiré mi-réticent. « Et si c’était une nymphomane ? » Sous un temps gris il rentra chez lui ; le sac en bandoulière il récupéra le courrier dans sa boîte aux lettres et appela l’ascenseur. En dehors des classiques enveloppes, il trouva de petits papiers de couleur pliés en quatre qu’il déplia : Où es tu ? Tu as signé ! Ne me laisse pas tomber… Il compta : un message par jour d’absence ! À peine la porte de l’ascenseur s’était-elle ouverte sur le palier de son appartement que le téléphone retentit. Il eut le réflexe de hâter le pas vers la porte, et se ravisa. S’il en jugeait par l’insistance des messages, il n’avait pas l’ombre d’un doute sur l’origine du coup de téléphone. Il déverrouilla donc tranquillement la porte et la sonnerie finit par cesser. Deux minutes plus tard alors qu’il vaquait à ses occupations ménagères, le téléphone retentit à nouveau ! Tenace celle-là ! Il réfléchit à une ...