Laurent
Datte: 13/10/2019,
Catégories:
hh,
amour,
Oral
hsodo,
... l’état, il faut toujours s’entourer d’un minimum de précautions pour ne pas risquer d’être importuné dans sa vie privée. C’est alors qu’il se jette à l’eau, et vient ébranler mes belles résolutions d’arborer ma cuirasse la plus épaisse. — J’ai rêvé ce moment depuis des mois. Il a fallu que l’on se perde de vue pour que je réalise que je t’aimais vraiment. Je n’aurais jamais dû te laisser couper les ponts. J’ai été ridicule, idiot et je sais que jamais tu ne me pardonneras. » J’avais rien à répondre à cela. J’étais tenaillé entre le « il se fout vraiment de ma gueule » et le « s’il était sincère pour une fois ». Cruel dilemme, mais je décidais de m’en tenir à la première hypothèse, sans toutefois faire part de mes doutes au principal intéressé. J’allais jouer la comédie. Vraisemblablement nous serions deux acteurs en plein dithyrambe. Il restait quand même une probabilité, certes très faible mais pas inexistante, pour que je le double ! Que je lui bourre son petit cul de salope puis que je le jette comme un kleenex usagé ! Si lui avait changé, alors moi aussi, mais pas dans le même sens. Je décidais, amusé de jouer cette partie toute en finesse, en me fixant comme objectif d’y trouver le maximum de source de délectation. Je le laissais donc poursuivre : — Tu n’imagines même pas toutes les nuits que j’ai passée sans dormir à penser à toi, à mes erreurs avec toi, à la façon dont je t’ai traité.— Comme ça, tu vois ce que cela fait, ce que j’ai pu vivre à l’époque !— Je m’en ...
... doutais que tu m’en voudrais, que c’était cassé entre nous.— Mais non mon lapin, ne vas pas imaginer n’importe quoi. Comprends simplement ma surprise. Je ne t’ai pas vu depuis plus d’un an, on s’est quitté sur un échec, on se retrouve par hasard dans un magasin, et un quart d’heure après, voilà pas que tu m’annonces que… Que quoi d’abord tu n’as pas prononcé le mot ?— Oui que je t’aime ! Que j’ai envie de vivre avec toi, de passer ma vie à tes côtés, de tout partager, de faire l’amour… » Nous y voilà, il veut son coup de queue, et bien il va l’avoir, ça c’est sûr, même qu’il pleurera après sa mère pour que j’arrête de lui défoncer la rondelle, je m’en fait la promesse ! La vengeance est un plat qui se mange froid. Je pose ma main sur sa cuisse, haut dessus du genou, discrètement sous la table. Je sens ses muscles se contracter sous l’effet de la caresse. Je remonte tout doucement vers sa queue. Il frémit et ferme les yeux quand j’arrive au niveau de la bosse qui déforme son pantalon. Le jeune mâle est vigoureux, il bande déjà comme un taureau. — Je crois que l’on a assez perdu de temps comme cela. On va chez moi ? » Il acquiesce d’un signe de tête, un sourire satisfait sur les lèvres. Après tout il a ce qu’il veut et sans perdre de temps. Je paye et nous nous dirigeons silencieux vers la bouche de métro la plus proche. Dans la rue, je profite que nous soyons en plein Marais pour lui mettre, le moins discrètement du monde, une bonne main au cul. Il me regarde avec cet air de salope ...