La sellette de Tannhäuser
Datte: 14/10/2019,
Catégories:
f,
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fbi,
hplusag,
frousses,
religion,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
historique,
délire,
fantastiqu,
... apprenait vite, très vite même, en tout cas plus vite que moi je n’apprenais sa langue, même si je commençais tout doucement à réussir à tenir une vraie conversation avec elle. Le principal problème en sa compagnie venait de ce que justement les discussions ne duraient jamais bien longtemps, juste le temps qu’elle ne m’attrape par la queue et qu’une petite séance ne redémarre très vite. Par contre, je ne sais si cela venait de son ignorance totale ou de sa curiosité, mais rien ne lui faisait peur. C’est ainsi que je m’étais retrouvé à la sodomiser sans avoir eu besoin d’insister une seule seconde… Et comme si cela ne suffisait pas, elle avait une fois de plus pris son pied avec une facilité déconcertante. Elle ne semblait jamais rassasiée de ce que l’on faisait… Mais c’est la faim qui nous fit enfin sortir de notre tanière, nous étions à court de vivres, et comme il nous faudrait bien attendre six ou sept siècles pour que le téléphone, les pizzas et les livraisons à domicile soient enfin opérationnels, je décidais d’aller chercher de quoi manger. Pétra se chargea du pain, et moi, j’allai inspecter mes collets posés quelques jours plus tôt. Hélas, ils étaient tous vides, aussi décidai-je d’aller cueillir des fruits en espérant qu’un lapin ait la bonne idée de passer par là pendant que j’avais le dos tourné. Je regardai ma montre, rien ne pressait. Comme en plus je n’avais pas trouvé grand-chose à manger, juste quelques baies à grignoter, je décidai de faire une petite pause ...
... au pied d’un arbre. Il faut dire que les occasions de dormir, avec Pétra, n’étaient pas nombreuses, ou alors, pas longtemps… Ce furent les petits cris d’un lapin qui venait de se faire prendre dans un de mes collets qui me réveillèrent. Un nouveau coup d’œil sur ma montre, mince, j’avais dormi près de quatre heures… Tandis que je récupérais mon futur civet, je me demandais pourquoi les habitants n’en élevaient pas, cela serait nettement plus simple. Même si les garennes n’étaient pas censés vivre en cage, il n’en demeurait pas moins que les lapins de clapier n’étaient pas tombés du ciel, et il avait bien fallu qu’à un moment ou à un autre, quelqu’un arrive à les domestiquer… Me promettant d’essayer d’en attraper vivants et de leur construire un HLM à leur taille, je revins au village, les bras chargés de ma récolte. Las, j’eus l’impression qu’une tornade s’était abattue sur la bourgade. Je croisais le curé, effondré. — Mais que s’est-il passé ?— Les soldats du seigneur…— Ben quoi ?— Ils sont venus chercher de quoi manger et comme d’habitude, ils ont tout saccagé… Ils ont pris la truie de Frantz alors qu’elle allaitait ses petits… En clair, ils venaient de prendre le seul moyen de subsistance de Frantz et de sa famille, et les porcelets allaient mourir à coup sûr. — Mais ce n’est pas le pire… Ils ont enlevé Pétra. Mon sang ne fit qu’un tour. — Il y a longtemps ?— Juste après la messe… Je ne sais pas, trois, quatre heures…— Par où sont-ils partis ?— Par là… Mais n’y allez pas, ...