La sellette de Tannhäuser
Datte: 14/10/2019,
Catégories:
f,
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fffh,
fbi,
hplusag,
frousses,
religion,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
historique,
délire,
fantastiqu,
... elle est sûrement déjà morte à l’heure qu’il est… Tu parles, que je n’allais pas la rechercher ! En ayant juste pris le temps de passer par chez moi pour y prendre ma machette – un vieux souvenir de brousse qui m’avait déjà sauvé la vie à plusieurs reprises – je descendais la rue principale au pas de course, ne prenant même pas le temps d’éviter les flaques de boue qui la parsemaient pourtant. Personne ne pipait mot parmi tous ceux que je croisai, tout à essayer de sauver ce qui pouvait l’être encore, à panser les plaies et déjà à s’efforcer de reconstruire ce qui avait été détruit. Enfin, j’arrivai en bas du village, en vue du camp des soldats, quand je discernai alors une petite silhouette dans le lointain. Le cœur battant, au fur et à mesure que je progressais, cette allure me semblait de plus en plus familière. Je n’osais y croire, et pourtant, plus j’avançais, plus le doute s’estompait. C’était bien Pétra… Enfin je pus la serrer dans mes bras. Elle était vivante – manquerait plus que cela puisqu’elle venait de se précipiter dans mes bras –, ne semblait pas avoir été maltraitée et, à l’exception de ses cheveux poisseux, ni elle ni ses vêtements ne portaient la moindre trace de lutte. — Pétra ! J’ai bien cru t’avoir perdue !— Moi aussi… Elle avait l’air exténuée, mais en parfaite santé. — Tu n’as rien ? Ils ne t’ont rien fait ?— Non, rien de grave… Mais heureusement que tu m’as appris l’amour, sans quoi je serais morte. Que voulait-elle dire par là ? Je la pressai de ...
... questions. Alors, avec un naturel désarmant, elle me raconta ce qui lui était arrivé. Les soldats l’avaient emmenée de force, elle avait essayé de se débattre mais rien n’y avait fait. Ils l’avaient conduite jusqu’à leur camp, avec la ferme intention de la violer. Ils ne s’en cachaient pas, en riaient entre eux, et de toute manière, il ne fallait pas être bien malin pour ne pas se douter que s’ils capturaient une femme de la sorte, ce n’était pas pour lui lire des poèmes… Et c’est là que Pétra avait eu une idée stupéfiante : elle avait commencé par réussir à les calmer, en leur faisant comprendre qu’il était aussi inutile que ridicule de violer une femme quand il suffisait de lui demander poliment ce que l’on voulait d’elle pour l’obtenir. Et elle s’était retrouvée, nue et à genoux, devant quelques hommes qui, bien entendu, n’avaient jamais connu la douceur d’une fellation… De victime, elle s’était retrouvée quasiment à mener le bal, choisissant quel type elle allait sucer et qui elle ne sucerait pas, entourée de mecs au garde-à-vous, tant au sens propre qu’au figuré, qui attendaient sagement qu’elle veuille bien s’occuper d’eux… — Et ils étaient beaucoup ?— Bah, une quinzaine… Après, ils m’ont même donné à manger. En passant, ce n’est pas bon, leur cuisine… En attendant, voilà ce qui expliquait ses cheveux collants et cette forte odeur, celle du sirop de corps d’homme, que je venais enfin de réussir à identifier. — Et c’est tout ? Ils ne t’ont rien fait d’autre ? Elle haussa les ...