Un enchaînement de circonstances
Datte: 14/10/2019,
Catégories:
fh,
fdomine,
facial,
Oral
hdanus,
sm,
hsoumisaf,
Masturbation
... en retrait, mais semble toujours sur ses gardes. — Je vais bien, tu sais… tiens, voici Dave. Famara toise mon amoureux. — Ouais… fiable ?— Évidemment… J’entends distinctement David pousser un gros soupir, et réprime un petit sourire. — David, tu viens ? lui lancé-je en prenant sa main. Son regard bleu me perce comme une lance. Je frissonne. Sa paume est chaude contre la mienne… je baisse les yeux, troublée. — Allons, je te suis, murmure-t-il enfin. Famara s’efface pour nous laisser entrer. * Le couloir sombre est tendu de tissu bordeaux sur les murs, tandis qu’une épaisse moquette noire étouffe nos pas. Sur notre droite, une enfilade de portes closes, alignées comme des sentinelles. Le mur de gauche, décoré de plusieurs petites lampes à abat-jours feutrés, espacés de quelques mètres à chaque fois, éclairent chichement les lieux. Revenir ici m’angoisse profondément, et j’espère que David ne sent pas ma main crispée dans la sienne devenir moite d’anxiété. Il se penche alors vers moi : — Plutôt balèze, le gars… chuchote-t-il – comme si le lieu à l’atmosphère pesante incitait naturellement les gens à parler bas. J’évite soigneusement de le regarder. Famara est resté en arrière, dans son petit bureau jouxtant la porte par laquelle nous sommes entrés. J’ai discuté cinq minutes avec lui sans que David ne dise un mot. Il a été patient. Mais je ne veux pas que des oreilles indiscrètes puissent nous entendre dans ce couloir… — Il a fait de la boxe et de la lutte, réponds-je ...
... brièvement.— Sally…— Chut. Nous arrivons au bout du couloir, devant une grande porte à double battants. Je lâche la main de David et la remonte pour lui saisir le coude. — Viens, j’ajoute en bifurquant vers une porte de couleur différente, que j’ouvre sans hésitation. Nous sommes dans les vestiaires privés. J’allume les interrupteurs, tandis que David jette un œil curieux autour de lui. — Je n’ose pas te demander où nous nous trouvons. Je me raidis légèrement. Je suis restée un peu en retrait, près de la porte. Pas simplement pour laisser le champ libre à la curiosité de David… mon cœur bat comme un fou dans ma poitrine, et j’ai la bouche sèche. Le commissaire de mon cœur se retourne vers moi. — Tu sais où nous sommes, David.— … à laDivine Omphale ?— Oui.— Pourquoi m’as-tu emmené ici ?— Plusieurs points restent à éclaircir. Son expression demeure insondable. Il glisse ses mains dans les poches, parcourt encore une fois la pièce du regard – proportions banales, des casiers d’acier peints en noir et fermés de cadenas, des bancs capitonnés de cuir bordeaux, serpentant entre les rangées – et enfin me fixe avec une intensité qui me déroute. Cet homme bouleverse mes sens et bouscule mes émotions avec tant de ténacité qu’il me fait à moitié flipper. Je me racle la gorge. — Ici ce sont les vestiaires.— Je vois bien…— De l’autre côté de la porte à double battants, que tu as vue dans le couloir, il y a un autre couloir. Puis les cuisines. Puis la salle.— Oui… la salle…— La grande salle, oui. Des ...