1. Une vocation de pute


    Datte: 17/10/2019, Catégories: hh, hplusag, inconnu, prost, parking, boitenuit, Transexuels Oral confession, Gay

    ... d’apathie. Après mon échec à mes partiels de juin, je décidai de réagir et de confier mon secret à ma mère, celui d’Alyssa, la fille cachée dans un corps de garçon. La réalité de mon ambiguïté sexuelle lui fut insupportable, car ce qu’elle représentait à ses yeux était déviant, sale et inavouable. Elle entra dans une colère froide et me demanda de quitter la maison immédiatement et de ne plus jamais chercher à la revoir. En rupture familiale, sans ressource, désemparé, je retournai à Lyon et demandai à Michaël, un ami de Driss qui me connaissait et acceptait mon ambiguïté sexuelle, de m’héberger. Il m’accueillit chaleureusement et accepta de m’héberger temporairement. Mais, ne voulant pas se brouiller avec Driss, il me précisa que cette cohabitation ne pourrait pas durer plus d’un mois, et que je devais chercher une solution plus durable. Je me démenai pour trouver un travail, cependant mon manque de qualification et ma frêle stature ne facilitaient pas les choses. Dans le même temps, je décidai de laisser Alyssa sortir parfois du placard et il m’arrivait en fin de soirée de me promener en ville habillée en fille. Ces moments de plénitude étaient un formidable moyen de me changer les idées après de longues heures fastidieuses et frustrantes consacrées à la recherche d’un emploi. Je passais de longs moments à soigner mes tenues et mon maquillage pour paraître féminine tout en restant discrète. À l’époque, je portais déjà les cheveux longs et n’avais pas besoin de perruque. ...
    ... Après avoir déambulé dans les rues de la presque-île, une fin de soirée vers vingt-trois heures, je décidai de continuer ma flânerie sur les bords du Rhône. Je marchai sur le trottoir bordant la route qui franchit le Rhône par le pont de la Guillotière. Je n’avais pas résisté au plaisir de mettre des sandales avec de petits talons, mais assez hauts pour me donner une démarche féminine. J’étais vêtue d’une robe légère assez courte et sexy, adaptée à la chaleur douce de la fin d’été. Cette déambulation avait fait lentement monter le désir en moi. J’entendis un bruit d’avertisseur derrière moi et me retournai, je vis une voiture roulant au pas quelques mètres derrière moi qui gênait la circulation sur le pont en raison de sa lenteur. Un autre véhicule derrière elle s’impatientait et venait de faire usage du klaxon. Ce dernier déboîta et dépassa la voiture qui me suivait dans un bruit rageur de moteur en pleine accélération. Je continuai à marcher dans la même direction, vaguement excitée et inquiète à la fois. Dix mètres plus loin, je me retournai à nouveau et je constatai que la voiture me suivait toujours comme un fauve guettant sa proie. Je poursuivis jusqu’au bout du pont, la voiture fut brièvement stoppée par le feu rouge. Je pris sur la gauche sur le Quai Claude-Bernard, la voiture redémarra, tourna à son tour sur la gauche et vint s’arrêter juste à ma hauteur, la vitre passager était baissée. Un homme grand, assez corpulent, la quarantaine, les cheveux assez longs, bruns, ...