La fille au ruban rouge...
Datte: 19/10/2019,
Catégories:
f,
fh,
asie,
inconnu,
Collègues / Travail
volupté,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
fdanus,
piquepince,
init,
Une fois encore, je flâne le long des boutiques abritées par les hautes voûtes de la rue de Rivoli à Paris. Une fois encore, je tempête contre la foule bigarrée et les hordes de touristes qui envahissent les trottoirs, se pressent à la moindre vitrine, empêchant les autres badauds d’admirer leurs étalages. Passant devant l’une des sortie du Carré des Antiquaires telle une tornade, sans regarder, perdue dans ses pensées, pressée, elle jaillit, bousculant un couple de Japonais et, sa tête tournée vers la vieille nippone offusquée, bien sûr, elle ne m’a pas vu …bien sûr elle ne peut pas me voir, ni m’éviter … Bang ! La collision est inévitable, le choc rude. Patatras ! Son sac se répand largement parterre. Slap ! Son gros agenda s’ouvre et dégueule son contenu sur le ciment, à ses pieds. En maugréant des excuses, elle s’accroupie pour ramasser ses affaires. Galant, je ne peux faire autrement que d’accompagner son geste, partager sa peine. Elle est grande, brune, les cheveux retenus par un ruban rouge. Rouge cerise. Son tailleur pied-de-poule est gansé du même rouge. Ses genoux, remonté ainsi sous son menton, gainés de blanc opaques, font remonter sa jupe haut sur des cuisses galbées, fermes qui laissent entrevoir des dessous, rouges dont je m’efforce de ne pas trop regarder avec insistance… Tout en l’aidant à ramasser les bricoles échappées de son sac, je mets la main sur un objet rond, plat, de couleur ivoire. Puis un second, et un troisième et me déplace d’un pas pour en ...
... ramasser un quatrième qui gît sur le trottoir, à deux pas d’une grille d’évacuation des eaux et qui est en deux morceaux. Je rassemble les divers objets dans ma main et lui tends avec un sourire, pour l’encourager, la rassurer. — Tenez. Je suis désolé, mais je crois qu’il y a des dégâts…— Merde ! Lâche-t-elle. La spontanéité de la réaction, l’air déconfit qu’elle affiche, m’incite à lui proposer un café pour la calmer, l’amadouer, la consoler. — D’accord, mais rapidement car je n’ai pas beaucoup de temps. Et nous voilà, attablés l’un en face de l’autre. Sur la table, entre nous, elle a étalé les deux morceaux résultats de la collision et les contemple avec tristesse et désolation. — C’est quoi ? demande-je, un peu étonné.— C’est un Netsuke.— Ah ? Et de m’expliquer que se sont des boutons japonais, d’une grande valeur, en ivoire sculpté. Puis elle me montre les autres exemplaires, qu’elle a rangés dans son sac. — Vous voyez là, la finesse des ciselures, la délicatesse des couleurs et la précision des décors … J’admire, je regarde, contemple mais reste un peu hermétique à cet art. — Mais ces boutons traditionnels, cachent des secrets … Et elle prend un bouton, le saisit entre ses doigts fins et exerce une rotation pour l’ouvrir et me le tend. — Regardez. Devant moi, taillée en minuscule rond de bosse, une scène très érotique : d’un homme, le membre fier et finement détaillé se prépare à honorer une femme, lascivement allongée et fort bien ciselée dans son anatomie qui attend, ...