1. Bal masqué (7)


    Datte: 19/10/2019, Catégories: Transexuels

    ... moyen restait de tout fixer avec du sparadrap. Le subterfuge ne marcha que trop bien. Maman m’accompagna dans une boutique de souvenirs et maillots. J’en pris trois finalement, que des bikinis au bas échancré et au hauts cachant mes prothèses en silicone. Je gardai le rose sur moi. J’observai minutieusement mon reflet à la recherche du détail fatidique qui trahirait ma nature mais rien de choquant. Mon pénis formait certes un petit renflement, mais on pouvait le confondre avec les lèvres d’un sexe féminin. J’étais rassurée et heureuse. Nous trouvâmes facilement un coin de plage. Papa nous abandonna pour aller discuter avec les poissons. Maman et moi bronzâmes. Maman était une dernières irréductible à faire du topless et malgré ses quarante et quelques années, elle n’avait encore rien à envier aux petites jeunes. Même si sa poitrine avait perdu un peu de sa fermeté, elle restait encore très jolie. Je me surprise à vouloir de vrais seins et me débarrasser enfin de ses volumes artificiel. On resta silencieuse, nous retournant à intervalles régulier ou allant nous baigner pour nous rafraichir. En cette fin de matinée, le soleil cognait déjà très fort. Nous rentrâmes toutes les deux, laissant Papa dans l’eau. — Maman, je peux te demander un truc ? — Oui, bien sûr. — Si je te dis que je veux rester Sarah et ne plus redevenir Thomas ? — On te l’a dit hier soir, tout ce que l’on veut ton père et moi c’est que tu sois heureuse. Et si, pour ça tu dois rester en fille, voire même ...
    ... changer de sexe, alors on n’ira pas contre. — Merci Maman. Je me sens bien en Sarah. — On s’en est rendu compte. — Tu veux aller jusqu’au bout de ta transition ? Je restai silencieuse, réfléchissant à la réponse. — Je ne sais pas. J’aime bien faire l’amour avec mon sexe. Même si j’aime aussi faire l’amour comme une femme. — C’est ce que j’ai cru comprendre si j’en crois Joëlle. Il parait que tu jouis comme une fille. Je rougis. 15- Je m’arrêtai soudain devant une boutique. Sur les portants étaient accrochés des vestes d’été. L’expérience de la veille me poussa à améliorer ma garde-robe. Je trouvais un petit boléro mais aussi une longue veste en maille. On prépara une salade composée. Papa arriva pile au moment de passer à table. — Alors les filles ? Ça s’est bien passé ? — Parfaitement, répondit Maman. Ah si ! Sarah voudrait vivre en fille en permanence. Tu es d’accord ? — Aucune objection. Mais ce sera à elle de gérer. — Merci Papa, dis-je en lui sautant au cou puis à celui de Maman. Il était prévu d’aller à Saint-Paul de Vence. Aussi j’étrennai ma veste longue avec le fameux short trop court qui avait rendu fou Patrick. Je chaussai mes sandales compensées. Mes parents restèrent sans voix. — Tu viens comme ça ? demanda Maman. — Je n’avais jamais remarqué que tu avais d’aussi jolies jambes, complimenta Papa. — C’est vrai, mais c’est quand même limite, reprocha Maman. — Je ne trouve pas, répliqua Papa. — Eh, gros pervers. C’est ta fille ! Alors si toi tu la regardes comme ça, je ne ...
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