Domination féminine 1
Datte: 09/09/2017,
Catégories:
Anal
BDSM / Fétichisme
... pénis. Les chaleurs internes serrèrent encore plus les yeux clos. Les bulles moussantes qui recouvraient la peau éclatèrent. Toshimi Okura actionna l'eau chaude. Elle coula aussitôt sur lui. Elle dissout la mousse blanche qui poissait son corps. Il se sentait complètement détendu ; le bonheur de l'eau chaude qui coulait sur lui était comme une drogue ; il aurait pu se mouiller d'elle toute l'éternité, mais il devait travailler ! Il rinça le goshi-goshi, ferma l'eau, s’essuya le corps avec une serviette blanche qui sentait l'eau de Cologne. La mi-obscurité de sa chambre s'était nettement éclaircie ; son moral aussi. Il enfila un ensemble costume-noir-veste-noir-pantalon-noir-chemise-blanche-cravate-noire puis chaussa des citadines en cuirs noires. Il introduisit son ordinateur portable dans sa mallette en cuir noire. Il jeta un coup d’œil dans le long miroir qui emprisonnait entièrement son reflet. Il se trouvait frais. Il sortit de son appartement. Au nord de Tokyo Toshimi Okura habitait un quartier de la classe moyenne ; vingt six ans, il vivait seul comme la plupart des occupants de son immeuble, nouveaux retraités ou nouveaux actifs. Ceux qui habitaient son immeuble incarnaient des petits gens aux petits dents que le coût brutal des loyers à Tokyo obligeaient au bâtiment : une grande tour de treize étages ressemblant à ce que l'on appelle HLM en France sauf que dans son quartier les terrains de foot, de baskets, de tennis, que la municipalité avaient implantés là pour les ...
... habitants restaient hivers comme été désespéramment vides. Les personnes de son secteur ne faisaient pas de sport mais restaient fit. Ils n'allaient pas à l’hôpital non plus. C'est l’hôpital qui venait à eux. Régulièrement pour un suicide. À travers les transparentes du train des portions souterraines de Tokyo défilaient à très grande vitesse pendant que se répandait un diffus bruit de roulement doux semblable à celui qu’émet une pluie sommeillante. Dans le métro roulant Toshimi Okura restait debout alors qu'une forte densité humaine l'entourait. Son regard voyageait de passager en passager : ils se tenaient la plupart debout ; tous, ceux assis comme ceux debout, entre eux semblables, pièces de puzzles interchangeables, semblaient tous faire partir du décor ennuyant qu'un diable sans imagination imposait chaque jour comme spectacle à Toshimi Okura ; étudiants, étrangers, lycéens, écolières, personnes âgées, touristes, ils paraissaient tous sans surprises, éteints ; certains perdaient leurs regards dans un smartphone, d'autres fixaient un point flou devant eux, d'autres encore, couche-tard, essayaient de ratt****r leurs nuits, somnolaient en zombis sur pieds ; tout en restant différents ils étaient semblables les uns aux autres ; ils partageaient tous le refus quasi-instinctif de regarder les autres dans les yeux. Son mobile regard se fixa sur un visage familier. En face de lui se tenait la propriétaire du visage. Elle pouvait tout aussi le contempler comme il la contemplait. ...