1. Section TG (6)


    Datte: 24/10/2019, Catégories: Transexuels

    11- Je décidai de profiter des derniers jours de la semaine et du week-end pour prendre du temps pour moi. Je visitai Paris sous les rayons de soleil de l’été indien. Je continuai à faire des photos. Je m’étais découvert une nouvelle passion. Je fis aussi pas mal de lèche-vitrine, entrant dans les boutiques pour essayer des chaussures, mais sans acheter. Tout ne passerait pas en note de frais je ne voulais pas trop toucher à mon compte ne banque. Je rentrai finalement à la base le dimanche soir. Vanessa était là. On se fit la bise. Claudia n’était pas encore revenue, et, si on ne s’inquiétait pas encore, on espérait que tout allait bien pour elle. Comme on nous l’avait demandé, on ne parla pas de nos missions ni de nos cibles. Mais on resta suffisamment dans le vague pour nous raconter nos ébats. Si j’avais choisi une approche « accidentelle », Vanessa n’avait pas hésité à faire de du rentre dedans. Elle l’avait abordé, dragué et couché avec lui. En deux jours, elle avait plié son travail. Claudia arriva enfin en fin de soirée, se doucha et alla se coucher, sans rien dire ou presque. Mais on la sentit fatiguée et surtout déprimée. Elle refusa de nous accompagner au dîner. On se leva le lendemain pour notre rendez-vous avec Sophie pour le debrief de nos missions. Claudia était toujours enfermée dans sa chambre. On toqua à sa porte pour la réveiller. On s’habilla en tenue militaire et on descendit petit-déjeuner. Claudia ne nous rejoignit pas et là, on commença à ...
    ... s’inquiéter pour de bon. On avala notre café puis nous remontâmes dans notre chambre. — Eh Claudia, il est temps de sortir du lit, tu vas être en retard, crié-je. Pas de réponse. Vanessa frappa à nouveau puis, n’ayant pas plus de réponse, on entra. On ne s’attendait pas à ce spectacle macabre qui me donna un haut-le-cœur. Vanessa ne put se retenir et vomit son petit déjeuner sur le parquet. Claudia était étendue sur son lit, une large tache de sang maculait le matelas au niveau de sa tête. Son pistolet muni d’un silencieux pendait en équilibre à côté de son visage. Lorsque Sophie arriva dans la chambre, elle ne dit rien mais je la sentais très mal à l’aise. Faut dire que c’était le deuxième membre de son équipe qu’elle perdait à quelques mois d’intervalle. Son projet battait de l’aile. On fut amené à l’infirmerie où des psychologues nous prirent en charge. Aujourd’hui Claudia, et avant Fabien dont je n’avais toujours aucune nouvelle. On discuta beaucoup avec Vanessa de cet événement tragique, et surtout de ce qu’on allait faire. Devait-on continuer ? Ou arrêter tout simplement avant que ce ne soit notre tour ? Seulement, dans notre état mi-homme mi-femme, quel avenir pourrions-nous avoir ? La vie repris son cours. On fut affectée au service de renseignement où l’on cherchait, rassemblait, et résumait des informations sur tout et n’importe quoi. C’est à ce moment-là que je commençai mes propres recherches sur Fabien. Mais sans vraiment de succès. D’autant plus que nos accès restaient ...
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