1. Section TG (6)


    Datte: 24/10/2019, Catégories: Transexuels

    ... jambe derrières les siennes. Enfin, dans un mouvement circulaire, j’enroulai mon bras autour de son cou vers l’arrière pour le faire basculer. La montagne de muscles s’écroula au sol. Mais je n’en avais pas terminé. Je posai sans ménagement mon genou sous son nombril et plaçai ma main sur ses carotides. Je dégainai mon couteau que je plantai à quelques centimètres de son oreille. Je restai immobile quelques secondes, mon regard dans le sien où se mêlait étonnement et une certaine terreur. Puis je déposai un bisou sur son front et me relevai, toute essoufflée. Toute l’unité en demi-cercle autour de nous nous regardait. — Qui a été votre instructeur ? demanda le lieutenant. — Le major Valeur. — Ah, je me disais aussi... puis s’adressant à tous : n’oubliez pas, dans un combat au corps à corps, il n’y a qu’une seule règle : tuer ou être tuer. On se retrouve à quatorze zéro-zéro. — Ça va ? demandé-je à mon partenaire d’infortune. — Oui, oui, dit-il un peu vexé quand même d’avoir été défait par une demi-portion comme moi. Félicitation quand même. Pas très réglo, mais efficace. Merci pour la leçon. Je ne me ferai plus avoir. — Ça s’est sûr, dis-je en souriant. Malika Je luis tendis la main. — Fred, enfin Frédéric. — Sans rancune ? — Bien sûr que non. On discuta un moment puis il retourna avec ses amis pour déjeuner. — D’où est-ce que vous sortez ? demanda Nadia. On dirait que vous vous êtes bastonnées toute votre vie. — C’est une longue histoire, dis-je pour couper court à la ...
    ... discussion. — En attendant, tu lui as mis une sacrée raclée à Rambo. Il a pas fini de se faire chambrer. — Il l’a bien pris. Et il m’a même remercié. — Va savoir, tu lui as peut-être sauvé la vie, dit Sandrine. L’après-midi fut consacré au déplacement sur Pau où on allait rester trois jours. Le but était de nous initier au saut en parachute. Autant dire que Vanessa et moi n’en menions pas large. Et pour moi, c’était même pire car je n’avais jamais pris l’avion. On commença par des exercices simples où comment descendre d’une tour accrochée à un filin et atterrir sans se casser une jambe. Je fus plus qu’hésitante pour mon premier saut et ce fut Nadia, autant par bêtise que par vengeance qui me fit faire le premier pas en me poussant dans le vide. Ce qui lui valut une bonne remontée de bretelles et un paquet de pompes. Finalement, une fois au sol, je trouvais l’exercice plutôt amusant. Quant à Vanessa, elle n’hésita pas et se sauta avec un grand cri de joie. Le premier vrai saut depuis le Transal fut bizarre. Si l’angoisse me tenailla lorsque j’approchai de la porte, le saut et l’atterrissage se fit sans avoir eu le temps d’apprécier le moment. On fit une dizaine de sauts, dont quelques-uns avec tout le barda. L’atterrissage n’en fut que plus acrobatique. Puis on revint sur Tarbes où les footings s’enchaînaient avec les parcours commando dans la boue, les séances de piscines en situation périlleuse, genre coincées sous un parachute et les séances de combats où l’on devenait encore ...