Échec et mat - Histoires de Sexe

Échec et mat

... camion ! dit mon amie en éclatant de rire.— Cécile ! Laisse la dame tranquille.— Non, ce n’est pas grave, elle est mignonne. Elle fait une bise à la petite Cécile. Un fait m’intrigue : elle a démenti pour le requin, pas pour « l’aroumeux » Nous retournons à la voiture. Elle m’attend appuyée sur la carrosserie tandis que je range le matériel dans le coffre. Je la prends par la taille ; elle s’agrippe à mon cou, approche son visage du mien. Je m’immerge dans son regard. Elle a les lèvres délicieusement salées. Sa langue joue avec la mienne avec fébrilité, avec avidité. Zanotchka pose son front sur mon épaule. Nous restons enlacés quelques instants, silencieux. — J’en avais envie, me murmure-t-elle.— Et moi donc… Comme tu le sais, je ne résiste jamais à la tentation, dis-je en goûtant de nouveau à ses lèvres. De retour chez elle, je suis sommé de passer sous la douche. — Tu restes pour le repas ce soir. Ce n’est pas une interrogation, mais un ordre. Je m’exécute volontiers. Nous dévorons une salade ; elle est intarissable sur sa journée. Le soleil lui a rougi les pommettes et ses yeux brillent, peut-être sous l’effet du rosé bien frais. — Que dirais-tu d’une partie d’échecs ?— À cette heure ?— Je pensais à un blitz.— Pourquoi pas ? Je sais déjà qui va gagner.— Ne pars pas battu d’avance. As-tu déjà joué au Blitz Chess Strip ? Je crains le pire. — Qu’est-ce que c’est que ce truc ?— Tu perds une pièce, tu enlèves un vêtement.— Je sais qui va finir à poil très vite.— Défaitiste ! ...

... me dit-elle en installant le plateau. Au troisième échange, je n’ai plus de chemise, et pourtant j’ai contourné le règlement en retirant mes sandales. Je la soupçonne aussi d’avoir fait exprès de sacrifier quelques pions, histoire d’agiter ses seins nus devant moi et de me déconcentrer encore plus. De beaux globes nacrés, aux grandes aréoles roses et aux tétons dressés, plus beaux encore que je les imaginais. Je les devine fermes et doux. La situation ne semble pas la laisser indifférente. Tout à ma rêverie, je ne fais plus attention à mon jeu. — Échec et mat ! J’ai gagné, se réjouit-elle. Elle fait le tour de la table, uniquement vêtue d’un microscopique shorty. Je me lève pour ôter le dernier rempart de ma vertu. — Non, pas touche : c’est à moi de le retirer, c’est mon trophée ! Mon slip tendu ne laisse que peu de doute sur mon état. Elle le baisse, et tel un diable sortant de sa boîte, mon sexe lui saute presque au visage. — Elle est telle que je l’imaginais. Je fantasme dessus depuis que tu m’a passé la crème solaire sur le dos.— Ah, parce que tu as vu ?— Il est des choses qu’une femme remarque très vite. Elle me flanque de grands coups de fauteuil dans les chevilles et me repousse vers sa chambre. Mes mollets butent sur le rebord du lit sur lequel je m’étale. Avec une agilité déconcertante, elle sort de son fauteuil, quitte son dernier sous-vêtement et me grimpe dessus. J’ai juste le temps d’entrapercevoir une fine toison claire. Elle embrasse mes mollets, mes cuisses, ...