Alway with you
Datte: 10/09/2017,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
... de la laverie, à parler encore de tout et de rien, le feeling passe bien avec lui et la barrière du langage n’est pas un problème, on se comprend comme si c’était inné chez nous. Au moment pour moi de rentrée, je lui rends sa verste et il me raccompagne vers la sortie, il se stoppe avant la porte, me remercie d’avoir passé la soirée avec lui et me dépose un doux baisé sur la joue avant de me souhaiter bonne nuit. Je suis toute joyeuse, sur un nuage, j’adore cet homme. Je l’ai revu le mardi soir, J-3 avant la fin du stage. L’après-midi, mon peloton et moi, avons fait un « parcours nature », soit 4 heures de sport sous un soleil brulant on a pu ne boire que sous permission et si on le méritait. C’était dur mais comme d’habitude on comptait sur la cohésion. Au début du parcours, une demi-heure après le départ, on nous demande de descendre à plat ventre un talus pendant qu’on nous arrose avec le véhicule d’intervention en cas d’incendie. J’ai glissé et j’ai dévalé la pente en m’écorchant les mains sur les bouts de verre et les cailloux présents. J’ai de bons souvenirs de cette après-midi, nous étions couverts de boue, trempé, fatigué mais heureux d’y être arrivé ensemble. C’est lors de la douche que j’ai constaté les dégâts : la quasi-totalité de ma paume de main droite était à vif, plusieurs entailles y étaient présentes dont deux grosses qui m’ont laissé des cicatrices. La main gauche était écorchée mais pas autant, à ce moment-là j’espérais ne pas avoir à faire des pompes ...
... durant les prochains jours. Nous nous sommes retrouvée dans la salle d’attente de la laverie, il n’y avait presque personne, on discutait assis à une table. Il a remarqué que je me frottais la main, j’avais vraiment mal, il l’a prise et l’a regardé avant de me demander ce qui m’était arrivé. Je lui ai expliqué, il a fait une tête désapprobatrice et, tout en me caressant doucement le dos de ma main m’a dit : « Tu vois, ce n’est pas un métier fait pour une femme, les femmes sont douces, fragiles on doit en prendre soin par leurs faire de mal. » Cette phrase m’a marqué, je ne sais pas si c’est due à ses caresses ou à son regard au moment où il l’a prononcé. Nous avons parlé un moment, ma main n’a pas quitté la sienne, derrière nous il y avait ma camarade, elle était cachée dans un coin avec un CRS qu’elle embrasait. Il les a regardé avant de m’en faire la remarque, je lui ai répondu, amusé, si lui aussi voudrait un baiser. Il a souri et m’a dit pourquoi pas, Je lui ai dit qu’il ne fallait pas que ma camarade nous voie car c’était interdit pour nous ce genre de chose. Je l’ai emmené sur le balcon de la laverie en le tenant par la main, on est resté un court moment face à face à se regarder. C’est moi qui ai fait le premier pas, j’ai posé ma main contre la joue, lui a mis les siennes sur mes hanches, nous nous sommes rapproché l’un de l’autre et nos lèvres se sont touchés. C’était doux, chaud, timide de son côté, sa langue caressait doucement la mienne comme s’il s’agissait de son ...