1. La Muse (24)


    Datte: 27/10/2019, Catégories: Voyeur / Exhib / Nudisme

    ... joie, m’embrassa sur la bouche. — Que veux-tu comme genre de motif ? Et je le fais partout ? — Le motif ? Cela m’est égal. Je ne sais pas... des fleurs ou des mangas. Et partout, c’est vraiment partout ? — Oui, toute nue et dans les moindres plis et recoins, minette et cul compris ; à moins que cela te dérange ? — Non, non, au contraire ! Alors, on y va. Je me suis déshabillée entièrement et elle commença à me peindre ; Gilles nous avait rejointes, appareil photo armé et il me shoota. Aurore œuvrait ; ses pinceaux, ses tampons, son aérographe me chatouillaient et me procuraient du plaisir. Le miroir juste en face de moi me permettait de suivre l’évolution de son travail ; petit à petit, des formes naissaient, des arabesques s’entremêlaient, tout mon corps se recouvrait de peinture. Elle avait dit « tout le corps » ; elle l’a fait : plus un seul centimètre carré de peau n’était visible ; ma vulve et même mon entre-fesse y ont eu droit. Gilles shootait à tout-va et sous tous les angles. Le stand s’était rempli de curieux qui prenaient des photos et observaient son travail ; sa pile de cartes de visite fondait à vue d’œil. Pour terminer son ...
    ... œuvre, Aurore glissa mes cheveux dans un faux-crâne chauve d’alien (comme ceux que l’on trouve dans les magasins de déguisements), me l’enfila sur la tête et continua sa peinture. Une fois l’œuvre terminée, je ressemblais à un être abstrait venu de je ne sais quelle planète. L’artiste satisfaite, Gilles prit encore des photos de moi, mais aussi avec Aurore et les curieux désireux de figurer sur ses photos. Il se contorsionnait pour me prendre dans toutes les postures possibles et imaginables. Aurore, Gilles et moi fixâmes rendez-vous pour d’autres peintures ; petit à petit, mon rêve se réalisait. Après un bon bain et une bonne nuit, nous sommes rentrés à Lyon. Comme prévu, avec Caro nous avions fait le trajet du retour nues sous nos trenchs. Seuls dans le compartiment, nous avons offert à Georges quelques discrets petits moments d’exhib’. Nous étions ravis de ce séjour, mais loin de nous douter que ces trois jours passés à ce salon auraient pour nous un impact financier considérable ; et moi, je prenais de plus en plus de plaisir à me trouver dans ces situations des plus étranges, et ce grâce à cette expérience de body painting. [À suivre] 
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