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La brioche
Datte: 24/06/2017, Catégories: fh, magasin, volupté, vengeance, pénétratio, fsodo, humour,
L’odeur chaude et suave qu’Hélène connaissait si bien la tira de son sommeil. Aucune lumière ne filtrait à travers les persiennes. En regardant les aiguilles lumineuses de son réveil, elle constata l’heure matinale malgré l’obscurité. Elle s’étira langoureusement en esquissant un léger sourire de béatitude, laissant les draps tièdes flatter sa peau. Elle ne portait rien, hormis une fine culotte de dentelle blanche dont la transparence laisser tout entrevoir. Cette absence d’écran sur son corps accentuait d’autant plus le bonheur du contact caressant du drap. En le soulevant, elle posa un regard amusé sur les pointes de ses seins dressées par la sollicitude de l’étoffe. Son visage affichait un étonnement un peu feint. Les effluves épais revinrent flatter ses narines. Elle se redressa, bascula ses jambes nues hors du lit. La tiédeur du parquet de bois sous ses pieds nus la rassura. Tout semblait vouloir concourir à son bien-être, ce jour-là. Elle y ajouta quelques ingrédients indispensables. D’abord, la douce clarté de la petite lampe de chevet. Puis la paume d’une main sous le globe clair de son sein droit, cajoleuse et attentive. Ensuite, elle se leva pour aller pousser à demi les volets et savourer son premier contact avec cette journée à peine éclose. Ce n’est qu’après ce rituel qu’elle sortit de la chambre. Elle suivait ses sens et ceux-ci l’attiraient vers le bas de la maison. Son nez la guidait toujours. Une fois au rez-de-chaussée, elle entreprit de descendre encore, ...
... là, tout en bas, sous la maison. Une légère appréhension de la fraîcheur des marches de pierre la fit hésiter un court instant. Mais l’envie était trop forte. Elle aperçut un rai de lumière qui filtrait par la porte du fournil entrouverte. Au-delà, une silhouette masculine familière s’affairait près du four brûlant dans lequel doraient déjà les miches de pain frais. Elle s’approcha sans bruit. Étienne se retourna brusquement et sursauta en l’apercevant. Il ne l’avait absolument pas entendue. La surprise qui imprégna ses traits à cet instant fit rire Hélène comme une enfant. Sans bouger, elle se contenta de mettre ses mains dans son dos pour adopter une posture de fausse ingénue. L’amusement le gagna aussi. Une tendre lueur se refléta dans ses yeux lorsqu’il admira plus posément cette apparition miraculeuse. Dans la demi-pénombre de la pièce chaude, il tendit la main vers le corps presque nu de son amour. Ils s’enlacèrent. Il se saisit délicatement de ce petit animal chaud. La farine de ses mains laissait la trace du cheminement sensuel de ses caresses sur la peau de sa femme, mordorée par les flammes. L’unique vêtement qui encombrait encore leur désir glissa lentement. Hélène s’ouvrit à toutes les audaces de son partenaire. Tout en se laissant aller ainsi, elle partit en exploration à son tour. Ses mains glissèrent sous la tenue de travail blanche. Elle le dénuda complètement. Elle tâta chaque recoin du buste, du dos, tour à tour se lovant contre le ventre, s’écartant pour ...