1. De Papillon De Nuit à soumise (8)


    Datte: 03/11/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme

    Cela faisait un tout petit peu plus d’une semaine qui s’étaient écoulée depuis que je m’étais fait faire mon tatouage représentant les initiales de ma Maîtresse, Chloé. Elle me donnait toujours régulièrement à ses amis ou des gens divers pour notre plus grand plaisir, moi de "subir", et elle, de surveiller. Samedi dernier, j’avais servi de gros lot provisoire à un couple lors d’une mise aux enchères dont les fonds ont été reversés à une œuvre de charité. J’avais fini par en réclamer toujours plus ; j’étais devenue une vraie nymphomane. Un jour, elle dut s’absenter pendant toute la matinée pour affaires, et j’avais dorénavant pour consigne, lorsque nous ne recevions personne, de rester entièrement nue, avec mon collier pour seul vêtement. Je descendis à la cuisine discuter un peu avec son majordome afin de tuer le temps. Après tout, nous n’avions jamais discuté lui et moi, et j’espérais bien réparer cette petite lacune ; peut-être était-il du genre amical ? En y entrant, je me rendis difficilement compte à quel point la cuisine était grande ; il y faisait plutôt froid. Compte tenu de ma tenue, c’était normal. Une vraie cuisine de restaurant de luxe : un grand plan de travail en marbre, divers frigos, congélateurs, outils de cuisine. Au fond, je vis le majordome ranger des légumes dans l’un des frigos. — Bonjour ! dis-je, souriante et pleine d’entrain. — Bonjour Mademoiselle, me dit-il, impassible, sans interrompre sa tâche. — Est-ce que vous voulez un coup de main ? Je peux ...
    ... vous être utile ? — Que Mademoiselle me pardonne, mais j’y arrive très bien tout seul. — Vous pouvez m’appeler Fran, si vous voulez. Et vous, c’est comment ? lui demandai-je, toujours souriante, en inclinant la tête, pour tenter de le charmer. — Eh bien, hélas, je suis au regret de ne pouvoir accéder à votre demande, Mademoiselle. Mon sourire disparut à ce moment ; c’était pas gagné. Il avait l’air d’un de ces majordomes sortis des écoles anglaises, atteints de paralysie faciale et d’une antipathie sans limites. Je n’étais pas supérieure à lui, quelque part ; alors pourquoi se montrer si détaché envers moi ? — Oh, et pourquoi ça ? Parce que je suis la soumise de madame la baronne ? Pour toute réponse, il me saisit violement les bras, et avant que je ne m’en rende compte me coucha sur la table de tavail. Le froid me fit pousser un cri de surprise. — Mais arrêtez ! Qu’est ce qui vous prend ? Ça va pas ? hurlai-je. — Ferme-la, salope ! Bouge pas. T’as compris ? grogna-t-il. Je fus paralysée, non seulement à cause de la froideur de la pierre, mais aussi de sa soudaine transformation. En une fraction de seconde, il était passé de majordome coincé à une espèce de brute. J’avais la chair de poule, mais je ne voulais pas attiser sa colère. Je décidai donc, malgré moi, d’obéir en bonne chienne soumise. Il finit par me relâcher, se tourna et attrapa deux concombres de bonne taille. Mes yeux s’écarquillèrent quand je les vis, car j’avais une certaine idée de ce qu’il allait vouloir en ...
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