Nicaline ou l'histoire d'une jeune femme de notre temps
Datte: 04/11/2019,
Catégories:
f,
ffh,
Collègues / Travail
volupté,
photofilm,
Oral
init,
... Bonjour Aline, vous êtes encore plus belle aujourd’hui qu’à l’habitude.— Bonjour Pierre. Merci du compliment, réussit-elle à articuler.— Nous venons de discuter un peu toutes les deux dit Mireille. Aline a un peu peur. Elle craint ce qui pourrait se passer entre vous deux : que cela ne marche pas, ou au contraire que cela marche trop bien.— Ne t’en fais pas, dit Pierre en prenant Aline par les épaules, Mireille est là et veille. Rien ne pourra nous arriver de mal. Embrasse-moi, et souris, la vie est trop belle pour ne pas en profiter. Elle leva son visage vers l’homme qui serait bientôt son amant, lui tendit les joues, et se laissa aller dans ses bras. Pierre reçut le corps chaud et souple de la jeune femme contre lui. Il perçut le long frisson que déclencha chez elle ce premier contact, et la serra doucement contre sa poitrine. Ils restèrent quelques instants comme cela sans bouger. Mireille vint les rejoindre et se glissa aux côtés de son amie dans les bras de son amant. Elle les tenait tous les deux par la taille. La chaleur de leurs corps se mélangeait à celle des deux autres créant autour d’eux comme une zone de défense dans laquelle rien ne pourrait leur arriver. Ce fut Mireille qui rompit le silence. — Bien, nous allons prendre l’apéritif pour nous remettre de ces émotions. Champagne pour tout le monde ?— Champagne répondit Pierre. Aline approuva de la tête, incapable de prononcer un mot, rendue muette par l’émotion. Elle sentait contre elle la jambe et le bassin de ...
... Pierre d’un côté, et les cuisses et la poitrine de Mireille de l’autre. C’était trop fort pour elle, trop brutal, elle ne se sentait pas prête. Elle voulait fuir, mais ne pouvait pas, jambes coupées. Elle se raisonna, et décida de se laisser porter par les événements, sans a priori, sans peur. Elle devait profiter pleinement de cette chance qui s’offrait à elle. Elle était avec des amis, des vrais, rien de mal ne pourrait lui arriver. Ils se séparèrent et s’installèrent dans le canapé. Aline se retrouva entre eux deux. Pierre ouvrit la bouteille de champagne, Mireille posa sur la table basse quelques coupes de petits gâteaux salés ramenés de la boulangerie. Il donna une première flûte à son invitée, puis s’excusant passa devant elle pour en tendre une à sa maîtresse. Ce faisant, volontairement ou pas, lui seul pourrait le dire, il frôla la poitrine d’Aline. Elle tressaillit, et soupira. — Détends-toi, ma belle, lui chuchota Mireille à l’oreille.— J’essaie, lui répondit-elle sur le même mode. Mais c’est encore trop nouveau pour moi. Pierre lança la conversation sur sa cueillette du matin. Il s’était arraché des bras de Mireille très tôt pour aller chercher les morilles. Il en avait trouvé une belle quantité, ce qui l’avait mis de belle humeur. — À son retour, vers neuf heures, monsieur prétendait me violer. Tu imagines un peu, dit Mireille. Sous prétexte que sa cueillette avait été excellente et l’avait mis dans de bonnes dispositions.— Je voulais t’en faire profiter. Ça partait ...