Nicaline ou l'histoire d'une jeune femme de notre temps
Datte: 04/11/2019,
Catégories:
f,
ffh,
Collègues / Travail
volupté,
photofilm,
Oral
init,
... d’un bon sentiment, reconnais-le.— Bon sentiment si tu veux, mais quand même. Aline écoutait et regardait ses amis jouer, elle s’émerveillait de leur complicité. — J’ai eu toutes les peines du monde à m’en défaire, ajouta-t-elle en direction de sa voisine. Pour y arriver j’ai été obligée de le sucer. À fond, lui glissa-t-elle à mi-voix dans l’oreille. Aline devint rouge de confusion. Décidément ces deux-là la surprendraient un bon moment encore. À voir la jeune femme s’empourprer, Pierre se douta bien de ce que lui avait dit sa maîtresse. Il ajouta tout haut : — Elle fait du reste cela très bien. En définitive c’est moi qui me suis fait violer. Mais je ne porterai pas plainte. Sauf si c’est Aline qui juge l’affaire. Qu’en penses-tu, demanda-t-il à sa voisine, ma plainte est-elle recevable ?— Je ne sais pas, répondit-elle entrant dans leur jeu, il me faudrait en savoir plus. Peut-être organiserai-je une reconstitution ultérieurement.— Tu peux être sûre que je coopérerai à fond, prononça Mireille.— Et moi donc ! lâcha Pierre. Ils furent pris d’un fou rire difficile à maîtriser. Trop de tension à évacuer d’un coup les empêchait de se calmer rapidement. Pierre resservit du champagne, les petits gâteaux circulèrent à nouveau. Chaque mouvement devenait pour le couple prétexte à frôler, toucher, caresser celle qui se trouvait entre eux deux. Aline sentait ses dernières réticences fondre comme neige au soleil. Elle commençait à être bien et à apprécier la situation. — Et si nous ...
... passions à table, proposa Mireille.— J’ai une faim de loup, dit Pierre en se levant et en tendant les mains à ses deux compagnes. Sortez de ce canapé, mesdames, sinon je ne réponds plus de rien et je mange le poulet à moi tout seul. Aline se laissa conduire vers la petite table ronde de la salle à manger. Ses hôtes profitèrent encore une fois de la situation pour la frôler, poser leurs mains câlines sur ses épaules, sa taille. Elle se laissait faire, de plus en plus détendue, heureuse d’être l’objet des attentions de ses amis. — Installe-toi ici, dit Pierre à son invitée en lui tenant la chaise tirée. Il l’aida à prendre place, installa de la même manière sa compagne, et posa sur la table le plat annoncé. C’était un vrai poulet, dont l’origine locale ne faisait aucun doute. La chair ferme et fondante à la fois était parfumée et se mariait bien avec les morilles et la sauce à la crème. Le vin jaune du jura qui accompagnait le tout était un vrai nectar. Il régnait autour de la table une douce ambiance, en partie due au vin, mais aussi à la proximité des trois amis. Sous la petite table il était impossible de ne pas entrer en contact avec un genou ou une cuisse. Les robes des deux jeunes femmes dénudaient leurs jambes, et elles sentaient fréquemment le pantalon de toile de leur compagnon les frôler, ou leurs cuisses se contacter. En prenant sa serviette sur ses genoux, Aline frôla la cuisse de Mireille. Elles échangèrent un sourire complice. La pharmacienne posa sa main sur le bras ...