Nicaline ou l'histoire d'une jeune femme de notre temps
Datte: 04/11/2019,
Catégories:
f,
ffh,
Collègues / Travail
volupté,
photofilm,
Oral
init,
... trois corps nus dans le soleil. Le fait de ne pas connaître celui de Pierre, le lui faisait imaginer comme celui de Bernard. Quelque part cela la rassurait. Ils finirent le dessert que tout le monde trouva à la hauteur du reste du repas. Le vin qui l’accompagnait avait tenu lui aussi ses promesses. Les esprits et les corps s’échauffaient, le café ne fit qu’accroître le phénomène. La table fut promptement débarrassée, la cuisine rangée, et quelques minutes plus tard ils étaient prêts à partir. Les deux filles s’installèrent à l’arrière de la Safrane, et Pierre les conduisit rapidement à son domicile. Il fit faire le tour du propriétaire à Aline pendant que Mireille préparait un plateau de boissons fraîches. Pierre tenait Aline par la taille le bras passé sous le gilet, et cette main posée sur la hanche de la jeune femme la caressait doucement, comme par inadvertance. Elle sentait cette caresse comme si elle avait été nue. La chaleur douce de la main irradiait à travers le fin tissu du body. Elle frissonna. — Tu as froid ? demanda Pierre.— Non je ne crois pas, mais tout cela est tellement fou, tellement nouveau pour moi que j’ai un peu peur.— Tu as peur de quoi ?— De vous décevoir tous les deux, de ne pas pouvoir répondre à vos attentes. Surtout aux tiennes. Je ne sais pas si je suis prête à accepter un homme en moi. Tu comprends ?— Sois tranquille, il ne se passera rien que tu n’aies pas désiré et accepté. Et puis tu connais Mireille, elle n’aurait pas combiné tout ça si ...
... elle n’était pas sûre que ça te ferait du bien. Tout en parlant, il l’avait fait pivoter face à lui et la tenait aux hanches avec ses deux mains. Il l’attira doucement vers lui, elle se laissa faire. Leurs corps se touchèrent et elle sentit contre son ventre la forme dure et dressée du sexe de Pierre. Elle se jeta à l’eau et, entourant son cou de ses bras, lui tendit ses lèvres. Celles de l’homme en prirent possession, avec tendresse, sans impatience. Il força doucement le passage avec sa langue, l’obligeant à s’offrir encore plus. C’est à ce moment-là que Mireille les surprit. Ne les voyant pas revenir, elle était partie à leur recherche, se doutant un peu de ce qui se passait. Elle se glissa sans bruit derrière Aline qui ne l’avait ni vue ni entendue, et se colla contre son dos en lui embrassant la nuque, l’emprisonnant de ses bras, les mains posées sur ses seins à travers le fin tissu. La prisonnière sentit ses veines charrier de la lave en fusion. Elle abandonna son corps aux caresses qui lui étaient prodiguées. Pierre abandonna un instant sa bouche, pour celle de sa maîtresse. Aline était toujours serrée entre eux deux, et attendait la suite avec un début d’impatience. Son corps commençait à réclamer. — Allez venez toutes les deux, dit Pierre, nous serons mieux au soleil. Toujours liés, les trois amis redescendirent en direction de la véranda. Mireille avait installé les rafraîchissements sur une table basse à côté d’un immense matelas de mousse recouvert de cotonnade aux ...