Dominique est amoureuse - Histoires de Sexe

Dominique est amoureuse

... différence de traitement réclamée par ces ouvrières.— Vous m’en voyez ravie !— Attendez, ce n’est pas si simple. En effet, si c’est moi qui me charge de proposer cette contribution, elle sera aussitôt contestée et battue en brèche ; il faut vous dire que j’ai des ennemis, à la capitale, qui voient ce conflit d’un oeil favorable.— Et bien comment faire, dans ce cas ?— C’est là que vous intervenez : débouillez-vous pour leur faire passer ce message : les femmes de Là, solidaires de ce combat, ont fait pression sur le Conseil et obtenu que soit votée cette "subvention", c’est ainsi que nous l’appellerons, pour autant que le travail reprenne rapidement. Et le travail reprit, et les torchons de lune, par paquets de douze, retrouvèrent le chemin des détaillants. Jinay a invité Dominique à la rejoindre, en fin de journée. Les consultations sont terminées. La praticienne et la jeune fille s’assoient toutes deux au bord de la banquette d’examen. — J’aimerais que tu me racontes un peu tes amours avec Enguerrand. Ben oui, n’ouvre pas ces grands yeux innocents, toute la ville est au courant !— Mais que voulez-vous donc savoir ?— Pour ce que j’en sais, ça ne se passe pas très bien, entre ton amoureux et toi ? Les yeux de Dominique se sont embués ; elle baisse la tête. — Attends un peu avant de faire la fontaine ! Nous sommes là pour chercher des solutions, je vais t’apprendre certaines choses que tu dois savoir pour contenter un garçon, et aussi pour qu’il te contente, sans risque de ...

... faire un bébé avant l’heure.— Oui, mais il veut s’en aller…— Et bien laisse-le partir ! De toutes façons, tu n’empêcheras rien, c’est un gars qui sait ce qu’il veut ; et puis il y en a d’autres, des garçons, tu ne vas pas te faire nonne, en l’attendant ? Non, ne recommence pas ! Ne pleure pas, écoute-moi, et tâche de retenir la leçon. Nous allons commencer par prendre un bain, toutes les deux.— Un bain ?…— Oui, un bain ! Jinay prend sa protégée par la main et l’entraîne vers une pièce ménagée vers le fond de la salle. C’est une petite étuve, avec un grand baquet de bois au milieu. Dans un coin, une cheminée où chauffe de l’eau dans un grand chaudron noir. — Allez, aide-moi à porter cette eau chaude dans le baquet. Bien ! Maintenant déshabillons-nous. Les deux femmes, nues, entrent dans la cuve. La jeune fille longiligne, aux formes graciles, et la femme mûre, un peu rondelette. À l’exemple de son aînée, Dominique a pris le gant de crin et frotte doucement le dos de sa compagne ; elles se gomment ainsi mutuellement, abandonnant le gant de crin pour les parties sensibles. Le visage, les seins, sont lavés avec un linge, puis Jinay fait accroupir sa jeune amie et lui caresse la vulve doucement, dans l’eau ; la jeune fille a fermé les yeux et se laisse faire ; cela fait bien longtemps qu’elle n’a ressenti cette sensation, quand elle était toute petite fille, et que sa tante procédait à sa toilette. C’est fort agréable d’être ainsi bichonnée, mais une dimension troublante s’y est ...