1. L'épouse, l'amant, l'époux ! 11


    Datte: 07/11/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    Cela faisait environ vingt ans qu’ils formaient un couple. Dès le départ de leur relation il s’était montré incapable de maintenir assez longtemps une érection satisfaisante pour la pénétration. Lorsqu’il bandait, à demi il bandait, lorsqu’il jouissait, à vide il jouissait. Dans une clinique on avait introduit un petit tuyau dans l’urètre de l’époux jusque dans la niche de ses spermatozoïdes qu’une fois recueillis on avait semés dans la matrice de l’épouse. Ainsi avaient été conçu leurs deux enfants. Ça se déroulait comme ça lorsqu’ils faisaient l’amour : durant une trentaine de minute ils se bécotaient dans d’interminables préliminaires puis l’épouse s’allongeait sur le dos et ouvrait les cuisses ensuite l’époux lui grimpait dessus pour la forme, il introduisait son pénis à semi-rigide dans le vagin il remuait au maximum durant cinq minutes puis tout son corps ainsi que son esprit se figeaient dans une contraction intense ; selon l’humeur du jour il libérait un petit cri ou demeurait muet au-dessus ; qu’importe les jours au final il éjaculait du vide. Le stylo sans encre agace autant que l’impuissance. Si la première fois qu’ils firent l’amour elle ne se rendit pas compte de sa faiblesse sexuelle, bientôt les magazines féminins, les films pornos, les témoignages sur la chose des copines, la firent s’angoisser sur leur situation. Elle se mit à supputer : s’il ne bande pas devant moi c’est qu’il ne me désir pas, s’il ne me désir pas c’est qu’il ne m’aime pas, s’il n’éjacule ...
    ... pas c’est qu’il ne veut pas m’engrosser, s’il ne veut pas m’engrosser c’est qu’il ne veut pas d’une relation durable ! Ses raisonnements aboutissaient à la rupture. Un jour elle prit rendez-vous avec une sexologue. Elle en ressortit autre. Quelque semaine plupart son mari et elle rencontrèrent la même sexologue. Cette dernière leur procura des conseils : ils introduisirent les godes dans leur sexualité ; ils firent des examens médicaux ; peu de temps après ils eurent leur premier enfant. Après la naissance du deuxième enfant ils se mirent à fréquenter les boîtes échangistes. Il aimait voir les braquemarts d’autres hommes qui à travers des trous dans les murs bandaient pour sa femme, il aimait surtout quand ces inconnus sans visages répandaient leurs semences sur les seins luisants de son épouse aux bouts des fellations. Bientôt elle se fit prendre devant lui à travers les petites niches anonymes par des pénis sous préservatifs. Le spectacle d’hommes virils pénétrant son épouse l’émoustillait. Ils franchirent un nouveau cap lorsqu’ils firent connaissance d’un jeune homme dans la boite échangiste habituelle avec qui ils décidèrent d’entretenir une relation suivie. O, la trentaine, cheveux brun, blanc, tout en muscles, se trouvait debout dans la chambre conjugale du couple ami. Il portait un jean bleu et un t-shirt noir. Dans ses bras, avec qui il échangeait un langoureux baiser, il tenait R, la trentaine, robe blanche et noire, courte chevelure noire, épiderme clair, silhouette ...
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