1. Kristel, une chaude rencontre au soleil


    Datte: 07/11/2019, Catégories: fh, vacances, volupté, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fsodo, hdanus, init,

    A perte de vue, le paysage déroule son tapis de dunes, écrasées par l’intense chaleur du Sahara. De là où je suis, mais où suis-je réellement, au milieu de nulle part, le prochain oasis est à deux jours de marche et le prochain puits à plus d’une journée. Seul sur ma monture, une magnifique chamelle blonde, accompagnée d’une monture de bât, j’avance dans cette immensité, heureux de profiter de cette solitude, de ce silence et de ces lieux. Pour ménager ma chamelle, je gravis toutes les dunes à pied, la tenant par la bride et souvent, au grand galop, nous glissons ensuite sur la pente. Le sable sous mes pieds est brûlant, le soleil écrasant. Une nouvelle fois, je descends du dos de mon vaisseau du désert pour attaquer une pente raide, sablonneuse où chaque pas fait en avant vous fait redescendre d’un autre. Etrange sensation de faire de temps en temps du sur place. Intense effort aussi pour gravir quelques dizaines de mètres d’un talus mouvant, balayé en permanence par un vent chaud qui efface vos empruntes au fur et à mesure de votre chevauchée et peut vous faire perdre confiance dans votre sens de l’orientation si vous n’y prenez garde. Enfin, non sans encombre, j’arrive en haut du monticule. Le souffle court, les yeux rougis par la réverbération, irrités par les fins grains de sable qui s’immiscent partout, et par les coulées de sueur qui vous collent les paupières, je marque une nouvelle pause et contemple le paysage devant moi. Monotone. Moutonnier et monotone, malgré des ...
    ... couleurs et des contrastes extraordinaires. Une lumière crue. La chaleur fait danser devant moi le relief. Enfin, finies les dunes, jusqu’aux prochaines. À mes pieds, une vaste plaine caillouteuse. Suis-je sur la lune maintenant ? Telle est la question saugrenue qui me vient à l’esprit. J’estime qu’il me faudra bien toute la matinée pour arriver au bout de cette plaine et sans plus m’attarder, je fais baraquer ma belle chamelle blonde, au regard noir, aux étranges paupières lourdes et bordées de grands cils bruns, à la lippe toujours dédaigneuse et nous plongeons vers notre destinée. La plaine est avalée à petit trot, pressée d’aller trouver, là-bas, tout là-bas, un abri contre cette chaleur de plus en plus écrasante. Alors, la chamelle ne marque aucun temps d’arrêt. Tandis que le soleil commence à peine à décliner, les hauts rocs noirs montrent leurs splendeurs et leurs détails dans le couchant. Pas le temps de s’attarder à contempler leur majesté dans le soleil couchant. Vite trouver un endroit, autant que faire se peut, accueillant pour dresser un bivouac sommaire, faire un peu de feu, entraver les animaux et se préparer à manger. Toutes ces menues tâches effectuées, je m’apprête à m’atteler à ma tambouille quand, le vent du soir couchant m’apporte un écho de musique classique. Etonné, l’oreille aux aguets, juste pour vérifier que je n’ai ni la berlue ni des hallucinations, mon oreille me confirme bien que non loin de moi, une musique est diffusée. Face à cette immensité, ...
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