1. Kristel, une chaude rencontre au soleil


    Datte: 07/11/2019, Catégories: fh, vacances, volupté, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fsodo, hdanus, init,

    ... où les ombres commencent à s’allonger, où la solitude est reine, plusieurs sentiments m’envahissent. Celui de surprise. Quel voyageur peut bien être caché par les amoncellements de rochers et qui écoute, à tue-tête, de la musique classique ? Mais aussi un sentiment de colère égoïste. Comment peut-on oser troubler le calme et le silence d’un tel paysage avec de la musique ? C’est vrai, quoi ! Un sentiment de frustration aussi. Comment, moi qui me croyais seul, me voilà obligé de voisiner avec un trublion ! Enfin, indicible, un vague sentiment de peur. Le voyageur solitaire que je suis, même et surtout parce qu’il est seul, peut ne pas avoir à craindre d’affronter cette solitude, les affres de la chaleur, de la soif, mais il peut avoir peur de rencontrer quelqu’un d’autre ! Mais le temps des interrogations et surtout de mes réactions est trop long pour me laisser la possibilité de partir en exploration et savoir d’où vient cette musique. Alors, je m’endors, à la belle étoile, calé contre les flancs de ma chamelle, à l’abri du vent et au contact de sa douce chaleur animale. C’est qu’ici, si la chaleur de la journée avoisine les 60°, les nuits sont glaciales et le thermomètre descend souvent nettement en dessous de zéro degré. Aux premiers rayons de soleil, mon barda rechargé, la musique et mes affres oubliées, je reprends la piste. Dans la fraîcheur du matin naissant, j’avance. Je dois contourner d’immenses blocs de pierre pour me trouver au bout de quelques temps, nez à nez ...
    ... avec un campement. Une simple et minuscule toile de tente rouge, un chameau entravé, un reste de feu de camp à l’abri naturel de la haute paroi. Surpris, les notes de musique me reviennent tout de suite en mémoire. Mais le silence qui règne là maintenant, m’incite à penser que l’habitant des lieux continue à sommeiller. J’arrête ma monture, en descend et appelle. Pas de réponse. Seuls les animaux blatèrent entre eux. Intrigué par ce silence, cette absence, mes craintes de la veille envolées, évaporées au chaud soleil qui monte vers son zénith, je m’approche du campement. Quelques affaires traînent là. Mais rien qui ne donne une indication sur le ou les habitants. Heureusement, qu’un cri de ma chamelle, un peu plus fort, répercuté par les hautes falaises noires, semblent monter vers le ciel quand j’entends, une voix venue d’en haut m’interpeller : — Hello ! Je suis là… Surpris, je cherche à localiser la voix. Je scrute tant bien que mal la falaise d’où vient la voix et distingue, accrochée au milieu de la verticale, un corps, suspendu dans le vide. Mon effroi et ma surprise sont à la proportion de ma découverte. Imaginez-vous, à plus de soixante, soixante-dix mètres d’un vertigineux mur lisse, un varappeur qui me fait de grands signes. Mais je n’ai pas le temps de revenir de ma surprise qu’un long sifflement cingle mes oreilles et qu’en quelques bonds, le montagnard se révèle être « une » alpiniste. Beauté blonde, nue, en dehors d’une paire de chaussures de varappe et d’un ...
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