Sandra découvre l'infidélité de Delphine
Datte: 11/09/2017,
Catégories:
ff,
Lesbienne
... chercher. Les jours suivants, Delphine tenta en vain de me joindre, m’inondant de messages et de textos auxquels je restai sourde. De mon côté, je passais mon temps libre à pleurer et à ressasser mon malheur, ne sortant que pour aller travailler à grand peine, ne pouvant évidemment pas taire mon chagrin à Léa. Je faisais en sorte que mon travail n’en souffrît point et me concentrais sur les clientes qui désiraient plaire à leurs maris, amants, femmes ou maîtresses. J’avais parfois envie de leur raconter mes malheurs afin de les prévenir de la possible duplicité de leur conjoint(e) ! Au bout d’un mois, je repris peu à peu pied et organisai ma nouvelle vie dans mon appartement, que j’avais eu le nez de garder encore quelques mois en emménageant avec Delphine, dont je n’avais enfin plus de nouvelles. Léa prenait un certain plaisir à m’inviter régulièrement à sortir avec elle et sa chérie, mais je refusais systématiquement, ne voulant ni tenir la chandelle ni finir dans leur lit, connaissant l’attirance qu’avait ma collègue pour moi. Ce fut pourtant elle qui changea ma vie ! Il faisait encore beau ce vendredi soir lorsque nous quittâmes la boutique, laissant la fermeture à notre collègue. Marchant côte à côte dans la rue, Léa me prit le bras. — Tu passes prendre un verre chez moi ? Mélissa est rentrée aux Antilles voir sa famille. Je souris, amusée par son entrée en matière. — Et tu veux déjà me mettre dans ton lit à sa place ? répondis-je en riant.— Même pas ! Tu n’es pas – ou ...
... plus – mon type de femme, lança-t-elle du tac au tac. Je souris, tout de même un peu vexée par cette dernière remarque. — Alors d’accord, mais un verre seulement ! Arrivée chez elle, je découvris un superbe appartement dans les tons clairs et aux décorations sobres. — Installe-toi. Je posai mes fesses sur un grand canapé de cuir clair, tentant d’éviter à ma minijupe de révéler trop de choses à cette lesbienne gourmande ! Léa revenait de la cuisine un plateau à la main, et je pus l’admirer en contre-jour. Brune aux cheveux courts, la peau mate, le corps svelte, elle portait bien sa quarantaine débutante, et sa robe claire la mettait encore en valeur. Son sourire était magnifique et elle paraissait heureuse de me voir chez elle. Le plateau posé, elle prit place près de moi (enfin, pas trop près tout de même…) et me sourit. — Ça me fait plaisir de te voir en forme. Je me suis fait du souci pour toi ces dernières semaines.— Merci. Désolée, mais c’était dur à avaler. Elle me regardait avec un sourire tendre. — Pas de nouvelles de Delphine ?— Non. Plus depuis que j’ai récupéré toutes mes affaires. Elle tenta de me faire sourire. — Tu es de nouveau libre, alors ! Tous les espoirs sont permis !— Tu es bête ! Tu es avec Mélissa. Elle se fit énigmatique. — Qui te dit qu’on s’est juré fidélité ?— C’est vrai. Mais je ne suis pas ton type de femme, tu me l’as rappelé tout à l’heure.— Pour toi je pourrais faire un effort… Je ris et lui donnai une tape sur le genou pour la punir et pris une ...