Ordre de mission
Datte: 12/09/2017,
Catégories:
ff,
jeunes,
couleurs,
frousses,
rousseurs,
grosseins,
complexe,
bizarre,
fsoumise,
fdomine,
humilié(e),
Oral
sf,
Il y a quelque temps, j’avais écrit une nouvelle sur Rêvebébé que j’avais appelée « Inhumains ». Le but était de dénoncer la tendance de certains à considérer qu’on peut tout faire subir à un personnage de fiction du moment qu’il n’est pas humain. J’avoue que cette idée m’est venue un peu sur un coup de tête et que je n’aurais jamais publié ce texte si j’avais mis plus de temps à l’écrire. Je me suis laissé emporter par une idée de scénario, une histoire qui s’est écrite d’elle-même dans ma tête et qui s’est rapidement avérée trop longue pour que je la rédige jusqu’au bout sans abandonner en plein milieu ce combat dont, après tout, tout le monde se fout (ce qui est bien normal). Le résultat a été un texte assez moyen, qui n’intéresse pas grand monde sur le fond et qui n’émeut pas grand monde sur la forme. Cependant beaucoup m’ont reproché d’avoir fait un texte trop court et m’ont demandé une version plus longue, voire une série. Il m’a pourtant fallu attendre le mp d’un évaluateur pour me convaincre de faire cette suite. Je dois dire que je me suis bien fait taper sur les doigts, mais ça a été efficace puisqu’à présent ils s’activent sur ce clavier. Il a juste fallu que j’attende un peu que la douleur soit passée… Bref, nous voici de retour sur Vulcain - ou plutôt nous y serons bientôt, puisque l’action démarre dans une galaxie bien moins lointaine - et vous allez pouvoir en savoir plus sur cette planète et ses habitants. Néanmoins je tiens à vous prévenir tout de suite, je ...
... n’ai peut-être pas le talent d’un Atchoum ou d’un Maldoror, mais mon but avec cette série est bien de vous écœurer, de vous filer la nausée, voire de vous faire vomir tripes et boyaux, et je ferais tout pour parvenir à mes fins (peut-être pas dès le début, l‘horreur est un plat qui cuit lentement). Si ce n’est pas le cas, ça signifiera soit que vous êtes blasés, soit que je ne suis définitivement pas un auteur border-line. Maintenant que vous êtes prévenus, libre à vous de lire la suite ou non. * * * * * 20/11/2343, 23 h 30, Paris, France, Terra Prima Léane regarda par la fenêtre. À cette heure-ci, Paris était presque plus illuminée qu’en plein jour. Les transurbains serpentaient entre les immeubles en vrombissant, et les avicycles et avimobiles planaient dans les embouteillages. Le bruit devait être assourdissant, dans les étages inférieurs. Mais ça faisait des années que Léane n’y avait pas mis les pieds. Elle était dans les centaines, et elle espérait ne jamais avoir à redescendre. Le bitume n’est pas un endroit où vivre. Plus on s’en éloignait, plus on avait peur d’y retourner. Dans les étages supérieurs, surtout au-delà du centième, la vie était plus facile. Non, pas plus facile. Plus compliquée, même. Léane était sans cesse sur une corde raide, elle savait qu’au moindre faux pas elle retomberait dans les entrailles de la ville. La vie était moins violente. Moins dangereuse. Plus confortable, aussi. Plus luxueuse, sans doute, quand on y portait un quelconque intérêt. Mais ...