La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°785)
Datte: 12/09/2017,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... laver comme je l’entendais. Mais aucune ne remarqua, ou ne voulut le laisser voir, mes regards suppliant et chacune s’affaira à la tâche, laissant assez souvent leurs mains s’égarer sur mon corps, dans des attouchements qui n’étaient pas nécessaires à ma toilette… mais qui ne me laissait paradoxalement pas insensible… Je m’aperçus avec stupeur, qu’en fait, loin de me repousser, ces caresses, ces soins, commençaient donc à m’exciter sérieusement, et finalement, je me serais bien laisser aller à leurs caresses expertes. Et c’est au moment où je me relâchais complètement, où je me laissais aller, proche de me laisser aller à gémir, que toutes ces mains féminines quittèrent mon corps, et que l’esclave Phryné MDE me fit comprendre en tirant ma laisse que je devais sortir du bassin…. Là commencèrent différents soins. L’une s’occupa de ma chevelure, l’une de m’étaler sur tout le corps une crème légèrement parfumé me laissant un léger reflet doré sur la peau, une autre de faire un léger maquillage, et enfin la dernière de parfaire mon épilation, s’assurant que j’étais parfaitement lisse sur chaque parcelle de ma peau. Lorsque je descendis de la table où mes sœurs de soumission m’avaient fait monter pour s’occuper de moi, je me retrouvais face à un miroir. Jamais je ne m’étais vue comme cela. Jamais je ne me suis vraiment appréciée physiquement, j’ai pas mal de cicatrices qui me rappellent différents moments de ma vie pas forcément toujours heureux. Mais là, j’avais l’impression ...
... de me retrouver devant un miroir magique, pour une fois je voulais bien croire Monsieur le Marquis quand il me disait que j’étais belle. Je regardais tour à tour chaque soumise qui m’entourait, en essayant de leur faire passer dans mon regard toute ma gratitude. La plupart de mes cicatrices étaient bien atténuées, me faisant l’effet que les plaies intérieures qu’elles cachaient s’estompaient également…. Ce n’est pas l’esclave Phryné MDE qui me fit sortir de cette salle d’eau, mais une autre, et comme lorsque j’étais arrivée, je la suivais en quadrupédie. Elle ne m’emmena pas dans la chambre du Maître, j’en étais sûre, car à l’aller je n’avais monté aucun escalier, et que là j’en avais descendu deux. Elle me fit pénétrer dans un petit salon feutré, entièrement décoré dans les tons bleus. Sur un fauteuil, Monsieur le Marquis était assis, et lisait tranquillement. Il ne leva pas la tête à notre arrivée. Avec la soumise qui me tenait en laisse, nous nous installâmes à genoux chacune d’un côté du fauteuil, les fesses ne touchant pas les talons, la tête et les yeux baissés… Au bout de ce qui me sembla être une éternité, le Maître se leva de son fauteuil, fit je ne sais quoi, que je ne pouvais voir, dans la pièce. Et revint se poster debout devant nous. Aucune de nous deux n’osait bouger un cil, attendant patiemment, et certainement toutes les deux aussi excitées l’une que l’autre, que Monsieur le Marquis d’Evans daigne nous accorder l’honneur d’un peu d’attention… (A suivre …)