Un rêve tenace
Datte: 18/11/2019,
Catégories:
fh,
extracon,
voisins,
prost,
grosseins,
groscul,
poilu(e)s,
fête,
BDSM / Fétichisme
Oral
préservati,
fdanus,
fsodo,
uro,
Solange, les mains plongées dans l’eau savonneuse de l’évier, nettoyait délicatement les verres du service en cristal de sa tante qui, à ses côtés, les essuyait avec d’ultimes précautions. La poitrine épanouie de Solange dansait lentement à chacun de ses mouvements, comme si la tension du soutien-gorge était insuffisante. Accoudé au chambranle de la porte, je dégustais le morceau de tarte offert pour me faire patienter. Solange revendiquait une petite quarantaine sereine et la manifestait par une coquetterie un peu provocatrice : chemisier éclatant de fleurs aux couleurs vives, dont l’ouverture en jabot laissait entrevoir les rondeurs prometteuses ; jupe droite, vieux rose, bien au-dessus du genou, moulant des hanches larges mais pas disproportionnées ; des cheveux d’un noir profond coupés très courts. Elle était parfaitement bien dans sa peau et ne semblait pas du tout troublée par son léger embonpoint, ni par un nez busqué qui rendait un peu disgracieuse cette belle plante de presque un mètre soixante-dix. Solange sentait mon regard posé sur sa poitrine lourde et me jetait discrètement des regards ravis avant de baisser pudiquement les paupières. Certes, j’avais une dizaine d’années de plus qu’elle, mais on avait sympathisé lors de quelques apéritifs chez sa tante que je connaissais bien (vu qu’elle habitait à deux maisons de la mienne). Solange en profitait alors pour m’inviter à parler de mes voyages, surtout de l’île grecque de Santorin, improbable Atlantide et projet ...
... tenace de femme déterminée. Solange ne voulait plus vivre par procuration. Si son époux avait une peur maladive de l’avion et le mal de mer, même sur un bateau-mouche (!), c’était son problème. Elle en avait marre des vacances dans l’Ardèche profonde et avait décidé de prendre son destin en mains… Quant à son mari, c’était le cadet de ses soucis que son épouse parte seule à Santorin… à condition qu’elle subvienne seule à ses phantasmes paradisiaques. Ce jour-là, la tante fêtait ses soixante-dix ans avec sa famille : un frère et une sœur accompagnée de sa seule nièce et de son mari. Les frère et sœur partis, sa nièce avait tenu à l’aider pour une vaisselle monstrueuse. La mamie m’avait téléphoné un quart d’heure auparavant, pour convoyer, avec mon monospace, un lit d’appoint pliant avec sommier, impossible à caser dans la BM du mari de Solange. Avec un « ouf » de soulagement, Solange s’essuyait énergiquement les avant-bras et ma libido s’éveilla inopinément : une touffe abondante de poils bruns m’apparut sous son aisselle droite. Ça, c’était ma perversité : les dames velues, dont à coup sûr la toison pubienne devait être en proportion avec celle implantée sous les aisselles. Solange parut étonnée de mon regard libidineux et n’eut cependant pas le temps de l’analyser. Elle poussa un cri de détresse quand sa tante, dans son élan du dernier voyage de verres en cristal, envoya à terre toutes les bagues que Solange avait posées sur le meuble de cuisine. En gentleman, je me fis un ...