-
Ce n'était qu'une simple soirée (1)
Datte: 18/11/2019, Catégories: Hétéro
Il est de ces soirées qui commencent comme si de rien n’était, ces soirées dont on n’attend rien et qui pourtant, à un moment, font vivre des instants inoubliables. Et quand le mot "inoubliable" est utilisé, il est préférable que cela soit pour un souvenir heureux et non pas pour un évènement qu’on souhaiterait effacer en vain de sa mémoire. Ce n’était qu’une simple soirée. Ce samedi soir de mai, je vais manger au restaurant avec deux très bons et vieux amis. Il y a quelques mois que nous n’avions pas passé de soirée tous les trois et il m’est particulièrement agréable d’être en leur compagnie. Nous mangeons très bien puis nous allons boire quelques verres dans un bar. Il est passé 2h du matin quand nous entrons dans une boite du nuit. Il y a des années que je n’y ai pas mis les pieds. Eux non plus. Un autre verre. L’alcool aidant, nous nous retrouvons sur la piste de danse. Il faut dire que je n’ai jamais eu le moindre sens du rythme, mais après quelques minutes, la spontanéité éthylique de mon déhanchement semble plaire à une jolie blonde qui me sourit avant de venir se coller à moi durant quelques instants. Elle prend ma main, je la fais tourner. Sa courte robe blanche évasée volète agréablement. Aucun soutien-gorge n’enrobe une poitrine menue dans un décolleté plongeant. La jeune femme revient contre moi, je pose mes mains sur ses hanches. Cette fois, elle frotte carrément ses fesses contre mon entrejambe. Mes amis sont hilares. Je propose un verre à ma partenaire qui ...
... décline. Mais elle me demande de revenir danser après. Nouveau verre avec mes compères. Je tombe sur un ancien collègue et entame la discussion avec lui. Fatigués, mes amis veulent s’en aller. Mon ex-collègue me donne une bonne raison de rester, bien plus discrète qu’une jolie blonde sur la piste. Ils partent. Comme ils sont venus me chercher en début de soirée, je n’ai pas la voiture, mais je prendrais un taxi. Peu de temps après leur départ, je prends congé de mon vieux camarade et retourne sur la piste. Elle est là : — J’ai cru que tu ne reviendrais plus. — Pouvais-je seulement te poser un lapin ? Elle sourit, regarde alentours. — Tes amis sont partis ? — Oui. — Tu t’appelles comment ? — Florent. Et toi ? — Jessica. Mais tout le monde m’appelle Jess. Son parfum m’enivre un peu plus. Je n’ai d’yeux que pour cette jeune femme qui est en train de me rendre fou. Nous dansons encore une dizaine de minutes puis Jessica revient tout près de moi : — Je suis fatiguée et j’ai un peu faim. On s’en va ? J’acquiesce de la tête. Jessica me prend par la main et nous nous faufilons au milieu des danseurs jusqu’à une table autour de laquelle se trouvent quatre filles. Jessica crie à ses amies : — Je vous présente Florent. Puis à mon intention : — Voici Vanessa, Caroline, Jennifer et Élise ! Un sourire et un hochement de tête pour les saluer. Jessica discute avec ses amies en prenant sa veste. J’observe les quatre filles. Vanessa est une petite brune à l’épaisse chevelure noire et bouclées. Je ...