1. Ce n'était qu'une simple soirée (1)


    Datte: 18/11/2019, Catégories: Hétéro

    ... doute qu’elle ait l’âge légal pour entrer dans un tel lieu. Sa robe rouge foncée moule en cache cœur une époustouflante poitrine. Assise à l’extrême gauche, elle est la seule que je vois en entier et je jette un coup d’œil intéressé à ses jambes gainées de nylon, notamment ses cuisses rondes, en haut desquelles apparait la dentelle de sa jarretière. Ce qui, à mes yeux, lui fait gagner quelques années. Elle est peut-être majeure, malgré tout. A sa gauche, Caroline, une blonde qu’on croirait créée dans le même moule que Jess. Yeux verts en amande, rouge à lèvres flashy en rupture avec son teint très clair et son haut blanc à col carré, bien plus sage que celui de sa "jumelle". La troisième fille, dénommée Jennifer, est celle qui me regarde le plus souvent. Un regard noir sous des sourcils épais et bien taillés, une bouche minuscule très rouge elle aussi, des cheveux noirs et bouclés, attachés en queue de cheval. Je ne sais pas pourquoi mais je trouve qu’elle dégage un côté mystérieux. Enfin, Élise que j’aperçois en vitesse car sa silhouette est ensuite masquée par Jessica. Je ne vois en fait que ses pieds et ses talons compensés vertigineux. Jessica tourne vers moi un visage contrarié. — Vanessa est fatiguée. Ça te dérange si on la raccompagne ? — Non, non. La petite brune se lève et nous sortons après avoir saluée les trois filles. C’est au dehors que je me rend compte de la beauté de Jessica et notamment ses immenses et si fines jambes, mises en valeur par des talons ...
    ... hauts. Avec Vanessa, le contraste est saisissant entre la grande mince et la petite rondelette, la blonde et la brune, les cheveux lisses et les boucles. Nous marchons une vingtaine de minutes quand Jessica lance un juron : — Merde ! J’ai gardé les clés de Jenny ! Elle ne va pas pouvoir rentrer chez elle ! Elle prend son smartphone et appelle son amie. Pas de réponse. Elle envoie un message. Attends. Rien. — Elles n’entendent rien là-bas. Merde ! Il faut que j’y retourne. Je lance : — J’y vais si tu veux, j’aurais plus vite fait. — Non, non, c’est bon. Je connais le videur qui me laissera entrer car toi, il te fera repayer. Donne-moi ton numéro, on se retrouve à la boulangerie de la Place. Nous échangeons nos numéros et elle file. Cinq minutes plus tard, Vanessa et moi arrivons à une intersection. Le chemin de la boulangerie est celui de gauche. Vanessa me dit : — Je n’habite pas loin, je peux y aller seule. — J’ai du temps alors je peux t’accompagner jusqu’au bout. hnwheerc Elle sourit et me remercie. Nous traversons un parc très arboré et apercevons un immeuble de taille moyenne. — J’habite là. Elle s’arrête alors que nous sommes encore dans le parc. Elle hoche la tête en souriant : — Je préfère que mon père ne me voit pas arriver avec un homme. Je souris et répond : — L’homme voulait te dire que tu es une femme magnifique, tout à fait désirable. Elle sourit en baissant les yeux. Il me semble qu’elle rougit. Je poursuis : — Tu dois avoir un sacré succès auprès de la gente ...