Thérapeute - Histoires de Sexe

Thérapeute

Ordinateur du Docteur Clarisse B… Fichier codé. — Bonjour Marc. Entrez.— Bonjour docteur.— Clarisse. Souvenez-vous, je voudrais que vous m’appeliez Clarisse. Cela fait partie de mon traitement.— Oui, doc…, pardon Clarisse.— Avez-vous réfléchi à ma proposition pour une séance d’hypnose ? C’est sans danger, mais livre les pensées profondes et les souvenirs enfuis.— Oui, oui, je suis d’accord. Je n’en peux plus. Hélène non plus. Cela fait trois mois que nous n’avons pas fait l’amour. J’ai peur qu’elle cherche ailleurs. Elle ne comprend pas pourquoi je ne bande plus pour elle, alors qu’avant un rien me la faisait désirer.— Parfait. Déshabillez-vous et allongez-vous sur le divan.— Me déshabiller, mais pourquoi ?— Le corps parle beaucoup plus que les paroles. Si vous êtes pudique, mettez cette serviette sur votre sexe. Marc s’exécute et ne voulant pas passer pour « coincé et prude » alors qu’il a déjà révélé à cette femme tous les secrets les plus intimes de sa sexualité, il s’allonge nu sur le tissu frais. Quelques paroles et mouvements apaisants plus tard, il est allongé entièrement détendu. La voix de la femme le guide, lui fait remonter le temps, semaine après semaine pour arriver le jour où il a constaté son impuissance maritale. — Voilà, où êtes-vous maintenant ?— À mon travail.— Racontez-moi, racontez-moi tout en détail. Il est tard. Tout le monde est parti. Je suis sur le point de partir aussi, mais on frappe à ma porte. — Entrez. Oh ! Agnès mais que faites-vous si ...

... tard. C’est bien demain que vous allez rejoindre votre nouveau poste ?— Oui, Monsieur. Justement je voulais vous saluer et vous remerciez pour ma promotion.— Mais je n’ai fait que souligner vos qualités. Votre promotion est totalement justifiée. Je vous regretterai.— Moi aussi, Monsieur. Elle lui tend la main qu’il saisit pour un au revoir symbolique. Ils se regardent. Ils se sont appréciés pendant le travail. Trois années, côte à côte, c’est plus de temps passé ensemble que chez soi avec son conjoint. Subitement elle se penche vers lui et ses lèvres effleurent les siennes. Une seconde Marc est troublé. Il a érigé un dogme digne d’une bulle papale. Jamais la moindre familiarité avec ses collègues, ses collaborateurs, d’autant que la plupart sont des femmes. Pas un geste, pas une parole, rien qui pourrait faire penser que le directeur veuille appliquer certaines anciennes et coupables traditions que le film «Promotion canapé » a certes caricaturé, mais avec un fond de vérité. Pourtant beaucoup de ses collègues sont belles et séduisante, mais il se tient à sa règle. Ouf. Agnès recule. Ce baiser est juste un adieu un peu théâtral. Elle s’éloigne, arrive à la porte et se retourne pour certainement lui faire un dernier au revoir. Mais, il voit et entend nettement le bruit d’une clé qui tourne dans la serrure. Elle n’oserait tout de même pas… Agnès revient. D’un seul coup elle apparaît en sous-vêtements, sa robe déjà abandonnée d’un zip généreux. Elle est tout près. — Mais Agnès que ...