1. La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°931)


    Datte: 22/11/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme

    2 soumises prêtées au Château – (suite de l'épisode précédent N°930) Mélanie me regarda et je vis dans ses yeux la même frayeur qui devait se lire également dans mon regard, la même incompréhension, la même crainte, les mêmes questions . Que faisaient nos Maitres assis de part et d'autre de cette immense table, pourquoi ne nous avaient ils pas dit qu'ils seraient présents eux aussi ? Je cru voir s’esquisser un léger sourire ironique et satisfait sur les lèvres gourmandes du Marquis. Nous étions pétrifiées, mais comme à chaque fois que j'ai une peur intense, je sentis mon entre jambe s'humidifier. "Oh non pensais-je pas là, ce n'est pas le moment de mouiller maintenant, pas ici, je n'ai rien pour le cacher" - Alors comptez-vous nous nous servir ou attendrez-vous bêtement que cela refroidisse ! Cette exclamation, venant du bout de la table, nous fit sursauter toutes les deux en nous ramenant brutalement les pieds sur terre. Nous avançâmes tremblantes de la tête aux pieds, la peau rendue grumeleuse tant la chaire était intense. Heureusement que nous devions garder le silence car aucun son n'aurait pu sortir de ma bouche. Nous nous approchâmes du centre de cette salle aux proportions gigantesques sans toutefois être exagérées. Les lustres rivalisaient avec les tentures, les miroirs et les tableaux pour atténuer cette impression de grandeur. Il y faisait doux car la monumentale cheminé répandait une chaleur bienvenue sur nos corps nus . Mes talons passèrent du parquet finement ...
    ... marquetté à un moelleux tapis oriental aux millions de noeuds savamment agencés en un complexe motif floral qui étouffa le bruit de mes pas incertains. Sans oser regarder aucun des convives de peur de croiser leur regard, Je me dirigeais vers la personne la plus proche de moi. Retarder le plus possible le moment où je serais près de mon Maître, retarder le moment où je sentirais son parfum, retarder l'instant ou je le frôlerais. Suspendre le temps, arrêter cette folie . Avais-je encore le choix de fuir ? Que penserait le Marquis si je m'en allais maintenant ? Que ressentirait mon Maître si je n'allais pas jusqu'au bout de cette pièce burlesque où je jouais un rôle dont je ne connaissais pas le script ? Que se passerait-il si je fuyais, si j'abandonnais maintenant en présence de toutes ces personnes, amis importants de Sir Evans. Inconsciemment mes gestes se ralentirent, se firent lourds, pesants, incertains.Je sentais le regard du Marquis "auscultant" chacun de nos gestes, jaugeant à n'en pas douter nos capacités à réagir devant une situation inattendue, complexe et intense . Moi qui me faisait une fête, un rêve de cette première rencontre, je fus décontenancée par la situation. Avions nous encore le choix de partir, de quitter ces lieux qui pesaient si lourdement, malgré leur faste sur nous. Une goutte de sueur froide roula le long de mon dos, je la perçue comme une lame me labourant . Elle finit sa course sur le noeud du tablier qui retombait, vaporeux, sur la chutte de mes ...
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