Satisfactions - Histoires de Sexe

Satisfactions

... aller manger si on veut pas être trop à la bourre pour les résultats.— C’est à quelle heure ? demandai-je.— J’sais pas, mais j’ai cru comprendre qu’à dix heures toutes les filles seraient passées. Alors, du coup, peut-être vers dix heures et demie.— Eh ben, allez ! À la douche et puis à table ! décréta Audrey en se levant. Lisa récupéra sa serviette et nous les nôtres que nous avions laissées à l’entrée. Audrey et moi remontâmes jusqu’à ma loge, Lisa partit vers la sienne, en nous donnant rendez-vous au restaurant quelques minutes plus tard. Nous prîmes une rapide douche, l’une après l’autre. Je passai une belle robe de soirée bleu nuit, serrée sur mon corps nu seulement vêtu d’un string, et Audrey un sous-pull moulant blanc au-dessus d’une jupe flottante noire. On prit un petit moment pour nous coiffer, nous maquiller un peu et nous parfumer, et la pendule affichait dix heures moins dix lorsque nous partîmes pour retrouver Lisa au restaurant. Celui-ci était encore presque plein mais elle nous avait gardé deux places à une table où Estelle et Maï-Linh s’étaient également installées. Ne nous ayant pas trouvées après leurs épreuves, elles avaient toutes deux déjà mangé, et même bu une bouteille de vin presque entière. Mais elles restèrent avec nous tandis que nous grignotâmes en discutant de nos passages et en dissertant sur la suite du tournoi. —Votre attention s’il vous plaît… La voix résonnante sortait d’enceintes et devait être diffusée partout en même temps dans le vaste ...

... complexe. —La seconde épreuve éliminatoire vient tout juste de se terminer. Nous invitons les candidates à se retrouver à la salle de conférence à vingt-deux heures quarante-cinq, où leur seront remis leurs résultats individuels. Je répète… Nous n’écoutâmes pas la fin. — Bon, ben voilà… verdict dans vingt-cinq minutes… dis-je.— D’après ce que j’ai compris, me dit Audrey, tu n’as pas de souci à te faire… Mais tout le monde n’est pas dans ton cas…— C’est vrai ? Tu stresses, ma chérie ? plaisantai-je en lui pinçant la taille.— Non, je m’en fous de ce concours, mais on est trop bien, ici ! J’aimerais autant rester le plus longtemps possible… On prit rapidement un dessert, puis une boisson chaude, avant de lever le camp vers onze heures moins vingt. Nous nous retrouvâmes bientôt une seconde fois dans le grand hall central. De nombreux petits groupes de trois, quatre ou cinq concurrentes s’étaient formés et toutes attendaient devant la porte fermée de la salle de conférence, à nouveau gardée par la même infatigable hôtesse. Audrey aperçut soudain deux jeunes femmes en pleine discussion et leur adressa un petit coucou rieur. — C’est elles qu’étaient au hammam, tout à l’heure, nous précisa-t-elle. Nous les regardâmes évidemment attentivement, et Audrey poursuivit, imperturbable : — Un peu timides, mais bien sympas quand même… Heureusement, la porte s’ouvrit enfin et nous pûmes rejoindre les places que nous avions déjà occupées une fois dans l’après-midi. En avançant jusqu’à mon siège, ...