1. Vacances à la Grande-Canarie (1)


    Datte: 24/11/2019, Catégories: Hétéro

    ... de la route, tu me dis cela ? — Je le dis, je l’affirme, je l’affirmerais toujours. Imaginez la scène, les cris, quelques objets qui volent (il y a toujours qui laissent traîner des choses, les lumières de secours et les éclairs venant des hublots). Un vrai film quoi ! Ses yeux me fixent intensément, son regard ne me quitte pas (et c’est difficile dans cette situation : ) et enfin au bout d’un long moment, elle laisse échapper son souffle et me dit : — Je te crois. Elle semble apaisée désormais et le temps aussi comme si nous étions figés. Quasiment plus un bruit, comme une bulle au milieu de la tempête... Et puis l’avion plonge d’un coup et les cris reprennent de plus belle. Je m’en fous désormais totalement car elle me regarde comme elle ne m’avait plus regardé depuis longtemps. Elle me serre la main encore plus fort et murmure juste : - Axel je t’aime. Nous avons l’impression que la chute n’en finit pas et puis soudain, le soleil pénètre à flot par les hublots non occultés et le calme revient comme par magie. Nous apprendrons plus tard qu’il s’agissait d’un phénomène aussi soudain que puissant qui peut parfois survenir en altitude et que la seule chance d’y échapper est de chercher une sortie, le tout consistant à avoir la chance de la trouver, ces orages se développant sur des centaines de kilomètres. Ce sont des passagers hagards qui arrivent dans l’aéroport où nous sommes accueillis par une tournée de boissons revigorantes et des vivats à l’adresse de nos pilotes que ...
    ... nous avions chaleureusement tous remerciés. Oui, même le grincheux du 5° rang place D ! Le transfert jusqu’à l’hôtel ne me laisse que peu de souvenirs. Par contre l’hôtel est splendide. Dominant les dunes de Maspalomas, un des joyaux naturels de l’île, il est constitué d’un long bâtiment construit de telle façon que chacun a vue sur l’océan et aucune sur les balcons voisins. D’autant plus que, à la réception, apprenant qu’il s’agit d’un voyage célébrant nos dix ans de mariage que nous étions le vol "orangina" et disposant d’une suite libre, nous bénéficions d’un surclassement avec une suite plus vaste, au dernier étage avec un petit jacuzzi privé. On en serait presque content d’avoir affronté les éléments vu la chambre (j’ai dit "presque" !) - - - Aline prend une douche rapide et je la remplace ensuite dans une splendide douche à jet avant de revenir vers le grand lit où elle s’est allongée. N’oublions pas qu’on est debout depuis quatre heures du matin et un peu fatigué. Je me tiens debout devant le lit et la contemple. Nue, abandonnée, couchée sur le ventre, un bras le long du corps, l’autre sous elle, une jambe un peu pliée, affalée sur les coussins qu’elle n’a pas eu la force d’enlever, son petit postérieur surélevé ce qui me permet de voir l’ombre sombre de son entrejambe, elle est très belle. D’une voix un peu lasse mais un peu rauque aussi, elle me dit : — Fais-moi jouir pour m’endormir, j’en ai besoin. Je ne me le fais pas dire deux fois même si cela fait des siècles ou ...
«1234...7»