Deux paires de deux
Datte: 29/11/2019,
Catégories:
fh,
intermast,
Oral
pénétratio,
occasion,
... attablés à la terrasse d’un petit restau libanais. Il fait bon dehors, la cuisine est savoureuse, et je suis très heureuse d’être là avec Sylvain. Nous parlons de tout et de rien, avec cette curieuse impression que nous nous connaissons depuis des mois, des années. Oui, tout va bien. De temps à autre, il me demande de goûter à ce qu’il a dans son assiette, morceaux qu’il me présente au bout de sa fourchette. C’est peut-être enfantin ou un peu gnangnan, mais ça me plaît beaucoup ! Je m’en fiche, je profite de l’instant présent. Peut-être que demain soir, ce sera fini, même s’il m’a donné l’assurance qu’il voulait aller plus loin, mais peut-on faire vraiment confiance à un homme ? Le dessert avalé, nous déambulons à nouveau sans plan établi. C’est ainsi que nous nous retrouvons auprès de l’écluse. Je m’accoude à la barrière, il m’enlace par-derrière puis il capture mes lèvres. On ne peut pas dire que je résiste beaucoup ! J’adore ses baisers, sucrés, chauds, doux et parfois exclusifs. — Tu sais, Sylvain, je me pose parfois des questions…— Ah bon, lesquels, ma chérie ?— Ça me paraît trop beau, tout ça ! Tu débarques dans ma vie hier soir, Anton s’en va sans trop de dégâts, je suis bien avec toi, tu es très gentil, adorable avec moi…— Et tu penses que c’est trop beau pour être vrai ?— Je me pose des questions… Et puis, tout à l’heure, tu as dit que tu me connaissais déjà. Tu voulais dire quoi par là ? Il me serre un peu plus contre lui : — Je reconnais avoir triché avec cette ...
... double paire de deux, mais je ne peux pas dire que j’aie triché avec toi, je te l’assure…— C’est quoi cette introduction en matière ?— Je t’avais déjà remarquée, à ton boulot, au rayon « frais ».— Ah bon ?— C’est juste à côté de chez moi, c’est normal que j’aille y faire mes commissions. Je reconnais que j’ai failli plusieurs fois t’aborder, mais je pense que tu m’aurais rembarré…— Pour moi, le boulot, c’est le boulot… Je ne mélange pas.— J’aurais pu t’attendre à la sortie, mais j’ai vite compris que tes horaires et les miens n’étaient pas trop compatibles. Mais à cœur vaillant, rien d’impossible ! Je tourne la tête vers lui, il en profite pour me faire pivoter contre lui, son visage très près du mien. Je questionne : — Alors, comme ça, j’aurais pu te voir en train de m’attendre à la porte de service de mon boulot ?— Oui, tu aurais pu, j’étais plus ou moins décidé à franchir le pas quand Louis me sauva la mise !— Louis ? Qu’est-ce qu’il vient faire là-dedans ?— Il y a même pas une semaine, lui et moi, on a été faire des courses. Je t’ai montrée de loin, il t’a tout de suite reconnue. C’est lui qui a eu l’idée de m’inviter à la soirée.— Quoi ! ? Stupéfaite, je pile sur place, Sylvain continue son récit : — Moi, je voulais juste qu’il nous présente, mais il m’a dit comme ça : ici dans le magasin, t’as aucune chance, mais j’ai une solution pour toi !— La fameuse soirée d’hier ! Eh bien, j’en apprends des vertes et des pas mûres !— Tu es fâchée ? Je laisse un peu traîner ma réponse ...