La graine est plantée : Marc
Datte: 30/11/2019,
Catégories:
fh,
ff,
hplusag,
fplusag,
couleurs,
couplus,
cocus,
vacances,
piscine,
boitenuit,
vengeance,
jalousie,
Oral
pénétratio,
échange,
confession,
... les bruissements et gémissements qui nous parvenaient de la chambre à côté – ont contribué à doper mes reprises. Le soleil se pointe, et ma maîtresse se fait un dernier câlin en me chevauchant alors que je l’ai cueillie par une cuillère, ma spécialité du matin. Elle me quitte avec un : — Je vais voir à côté. Reste là, repose-toi. Un long moment plus tard où il m’a semblé entendre le cri de plaisir de l’homme, c’est ma copine qui apparaît. Chacun retrouve sa chacune. Elle semble épuisée, défaite, et j’ai bien l’impression que son corps laisse voir des coulures que j’imagine de foutre de son amant. Elle me regarde, silencieuse, presque inquiète. — Chérie, ça va ? je demande ne m’asseyant sur le lit. Elle ne répond pas mais vient vers moi, et comme je lui ouvre les bras elle se love contre moi. — Ça va ? j’insiste.— J’ai honte.— Mais de quoi ?— Voyons, Marc, de ce qui s’est passé. J’ai été si… Comment j’ai pu me laisser entraîner… Pourras-tu jamais me pardonner ?— Mais, chérie, tout cela est de ma faute : c’est moi qui a fauté le premier ; après, tout s’est enchaîné. Je suis aussi fautif que toi.— Tout de même… Qu’est-ce que nous avons fait ? Ils ont profité de nous. Cette nuit ou… Oh, mon Dieu, comment oublier ? Si tu savais tout ce qu’il m’a fait… tout ce que j’ai fait…— Comme moi avec elle. Nous sommes coupables tous les deux, mais reconnais que nos patrons ont fait ce qu’il fallait pour nous entraîner.— Oui. Oui. Il faut partir. Ne pas rester. Ils pourraient recommencer, ...
... et nous… résister… difficile… La phrase de Maryse se termine dans un murmure où je comprends qu’elle a peur de se laisser entraîner de nouveau. Je retrouve ma Maryse, celle d’avant, à la fois prude et aimante. J’ai un instant l’envie particulièrement obscène de la prendre sur ce lit que ma maîtresse vient de quitter et de me glisser dans cette chatte qui doit être encore grasse, gluante, visqueuse de ce que son amant a dû abandonner. Aux cris et gémissements que j’ai entendus, ils n’ont pas dû jouer aux cartes ! * * * Nous sommes partis. Nos employeurs n’ont rien dit. Peut-être juste un regret assez visible pour imaginer qu’ils avaient déjà des vues sur nous par la suite. Voilà, tout cela s’est passé le 6 août 1998, jour de la Saint Transfiguration. Nous n’avons plus jamais parlé ce jour-là ; en réalité, plutôt de la nuit. Mais sans en parler, nous en avons tout de même gardé une partie. Notre sexualité a changé. Nos habitudes aussi. Plus de sexe ! Plus de besoins ! Moins de retenue ! Moins de pudibonderie ! Beaucoup, beaucoup de tout. Mais la petite graine ne demandait qu’à grandir. Envie de plus. Envie de partage. Envie de regarder. Envie de recevoir. Envie d’offrir. Et puis, au fil des années, envie de faire ce que ce couple avait fait pour nous. Initiateurs bien plus que prédateurs. Si un couple ne résiste pas après une soirée comme celle du 6 août, soirée où chacun a dépassé ses limites juste par une « mise en condition », alors c’est qu’il n’est pas fait pour durer. Et ...