Tempête
Datte: 13/09/2017,
Catégories:
fh,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
Oral
Les noms sont changés, bien sûr, puisque là, je raconte des souvenirs de moments réellement vécus. Enfin, je crois que j’ai pioché à droite et à gauche, dans le temps, et que j’ai réuni tout cela en reconstruisant un semblant d’unité. Une réalité reconstituée, en quelque sorte, assemblée à ma guise pour ajouter à mon excitation lorsque j’écris, ainsi qu’à celle, je l’espère, du lecteur… Bref, je n’en ai fait qu’à ma tête. Ce qui m’émoustille encore plus, c’est que je sais que la principale protagoniste va me lire. Ce n’est pas vraiment à sa demande que je le fais, mais elle a insinué cette idée dans mon esprit, et c’est la première fois que je me livre à ce genre d’exercice. Il y aura donc, pour brouiller encore un peu les pistes, une part de vécu et une part de fantasme. Qu’importe… Ce soir-là, il y a trois personnages : moi, bien entendu, une copine, que nous appellerons Julie (le premier prénom qui me passe par la tête), et ma lectrice. Pour elle, j’ai trouvé Claire. Je sais que c’est un petit jeu qui va lui plaire. C’est une femme qui a un appétit infini pour les plaisirs de la vie. Elle n’est pas très grande, un peu rondelette, la cinquantaine épanouie et d’une réjouissante vivacité. J’ai toujours eu cette impression, avec elle, d’être à côté d’une amie avec qui j’aurais grandi, toujours là, et que je n’aurais jamais vu prendre de l’âge. Pas l’âge de ses artères, mais de son esprit. Pourtant, nous nous sommes rencontrés sur le tard. À l’époque, elle avait les cheveux ...
... mi-longs, qu’elle retenait parfois en queue de cheval. C’était le cas ce soir-là. Enfin peut-être… Elle portait très souvent une veste trois-quarts en daim, jean, et en haut, je ne sais plus. Pour cette fois, on dira un chemisier, c’est plus pratique pour ce que j’envisage. En dessous, nous le découvrirons ensemble tout à l’heure. Nous nous rendions à un petit port du Nord de la France, dirai-je. Nous devions assister à un concert et nous avions trouvé tous deux cette occasion de nous distraire de nos milieux respectifs assez attirante. C’était Julie qui nous conduisait, et ce fut pour nous une véritable aubaine. Je m’étais installé à l’arrière de la voiture, juste derrière Claire, et pas par hasard, bien entendu. Nous avions déjà eu l’occasion auparavant de nous échauffer le corps et les sens lors de précédentes rencontres. Julie n’était au courant de rien. Cette histoire n’était qu’à nous. Aussi, durant toute la durée du trajet, j’ai honteusement profité de ma position. Sans que Julie ne se doute jamais de rien, j’ai passé mon temps à chercher la main de Claire sur le côté gauche de son siège. Je l’ai titillée, lui pressant les doigts avec les miens, lui caressant tendrement l’intérieur sensible. Par instants, ma main a parcouru le moelleux de ses hanches, les courbes de ses flancs. Elle est restée d’une constance imperturbable, du moins en apparence. Rien ne trahit la tension qui montait. Je sentais néanmoins la montée du désir que nous savions ne pas pouvoir apaiser avant de ...