L'odieux chantage
Datte: 03/12/2019,
Catégories:
fh,
ff,
fplusag,
Collègues / Travail
chantage,
Voyeur / Exhib / Nudisme
... partir. » Tout en me précipitant dans mon bureau, je réponds. «Mais vous avez dit qu’après je pouvais arrêter. » La réponse arrive aussitôt «Ok, mais la prochaine fois, c’est moi qui dis quand. » Encore tremblante je m’assois. Je sens bien que, malgré l’énorme stress causé par ce que je viens de faire, une flamme perverse continue à me dévorer le ventre. La main humide que je retire d’entre mes cuisses me le confirme. J’enrage contre moi-même, si encore c’était Anne-Marie qui m’avait demandé de faire ce show. Cette idée qui aurait pu calmer mes ardeurs à l’effet totalement inverse, je me trouve envahie par une bouffée d’excitation à la simple idée qu’Anne-Marie pourrait être le maître de ce jeu vicieux. C’est midi passé, j’avais prévu un casse-croûte pour éviter d’avoir à sortir mais je n’ai pas faim du tout. Je reste ainsi seule un moment, je passe un coup de téléphone à Sabrina pour lui raconter la matinée et ce que j’ai été obligée de faire. La chose qui l’intéresse le plus est de savoir si j’ai fait suivre les photos que j’ai reçues, incorrigible petit ange. En début d’après-midi, j’ai droit au retour de Romain qui m’annonce venir finir ses travaux. Comme le matin, il passe plus de temps à regarder sous mon bureau qu’à travailler sur son ordinateur ou sur l’étrange boîtier où il est raccordé. Je reste bien sagement les jambes serrées d’autant plus que j’ai toujours mon shorty dans le tiroir, n’ayant pas pensé à le remettre. Puis je suis vite rattrapée par l’envie et je me ...
... laisse aller à un jeu de jambes qui lui permet de noter qu’il a eu du changement depuis ce matin. Son regard devient si insistant que cela en est presque plus drôle qu’excitant. Ce jeu dure un petit moment quand le téléphone sonne une fois de plus, j’ai le plaisir d’entendre une douce voix anglaise : — Bonjour Catherine, c’est Gloria McLood au téléphone. Je vous appelle pour vous prévenir que nous allons avoir vingt minutes de retard.— Vingt minutes de retard ?— Oui, pour la visite de la maison que nous n’avons pas pu voir la dernière fois, celle où vous n’aviez pas les bonnes clés. Je vous ai envoyé un mail et vous avez répondu que vous étiez disponible pour cette visite.— Mais ce n’est pas jeudi ?— NonTuesday, mardi (Ndr : en français dans la conversation)— Oh, mon dieu, j’ai inverséThursday etTuesday. Bien, je vais être en retard moi aussi je crois. Je pars immédiatement, nous devrions arriver en même temps finalement.— Parfait, à tout à l’heure. J’enfile mon manteau et je pars précipitamment sous le regard désolé de Romain certainement très déçu de voir un spectacle prometteur s’achever si vite. Heureusement cette maison est à moins de trente minutes et lorsque j’arrive mes deux anglais préférés, monsieur et madame McLood, sortent juste de leur voiture. Gloria McLood m’accueille avec un large sourire qui me semble toujours plus accueillant que celui d’une simple bienvenue. — Bonjour monsieur et madame McLood— Je vous en prie, appelez-moi Gloria. Disant cela elle me prend ...