Sixties' folies
Datte: 14/09/2017,
Catégories:
hagé,
collection,
Voyeur / Exhib / Nudisme
photofilm,
Masturbation
pénétratio,
init,
confession,
humour,
... lui ce lieu un peu trop exposé pour passer l’hiver bien au chaud. Souvenirs, souvenirs. Mon Dieu, quelle drôle d’histoire. Mes photos, comme cela se faisait à l’époque étaient censées illustrer un récit érotique. L’éditeur soulignait dans chaque numéro de la revue que les modèles photographiés n’étaient pas les héroïnes des textes, issues, elles, de l’imagination fertile des auteurs. L’avertissement avait sans doute d’abord pour objet d’éviter toute méprise pour des personnes reconnaissant là qui, une voisine, qui, une parente. Des pigistes écrivaient ainsi de courtes histoires pour accompagner chaque série de photos. Et, dans mon cas, j’ose penser qu’il y a eu alchimie particulière, car le résultat fut particulièrement remarquable. En tout cas, très au-dessus de ce qui se faisait à ce moment-là habituellement dans cette revue « d’art photographique » (car c’est ainsi qu’elle se définissait). La vue de mes performances devant l’objectif avait sans doute « boosté » l’imagination d’une graine d’écrivain. D’ailleurs, quand j’avais découvert le récit qu’il avait concocté, j’en avais presque regretté de ne pas avoir été la véritable héroïne d’une telle aventure ! Certes, la séance de photo qui m’avait vue me déshabiller devant l’appareil du photographe attitré de la revue m’avait laissé un excellent souvenir : c’était un bon professionnel doublé d’un bon vivant qui ne respirait pas la tristesse. Et qui savait faire donner le meilleur d’elles-mêmes aux filles qu’on lui envoyait. Il ...
... avait vite vu le parti qu’il pouvait tirer de ma plastique ! Mais revenons-en au texte : Il reprend le thème, classique s’il en est, de la séance de photo. Mais d’une séance très… spéciale pour l’époque. Je vous rappelle que nous sommes avant 68. Celui qui raconte se place dans la situation du bon copain témoin. Au début du texte, nous buvons un pot lui et moi à une terrasse, désœuvrés, lorsqu’il me propose de l’accompagner chez un ami à lui qui travaille dans un studio photo plus ou moins clandestin situé non loin de là. J’accepte par curiosité. Lorsque nous arrivons, nous trouvons le photographe en colère, car un des modèles, une fille, qu’il attendait pour une séance de pose de couple lui a fait faux bond. L’autre modèle, l’homme, est là. Il attend dans la tenue d’Adam, car comme vous vous en doutez, il n’est pas question ici de roman-photo à l’eau de rose et le photographe a commencé à régler ses lumières sur le corps nu du modèle. La chaleur des sunlights est presque intolérable dans cette pièce sans fenêtres. Mais laissons la plume à l’auteur : LUI Cette image en couverture… Aguicheuse à souhait ! Et surtout, quelle belle illustration pour le texte qui accompagne la série des autres photos de cette fille. Et je me souviens. Sitôt arrivé dans l’appartement désert à cette heure, j’avais sorti la revue de sous mon pull-over et l’avait parcourue à la hâte. Je l’avais retrouvée, elle, complètement nue dans les pages intérieures. L’auteur du texte avait tout de suite compris ...