Sixties' folies
Datte: 14/09/2017,
Catégories:
hagé,
collection,
Voyeur / Exhib / Nudisme
photofilm,
Masturbation
pénétratio,
init,
confession,
humour,
... dire que le feu m’a toujours inspirée. Toujours inspiré des fantasmes ma foi assez communs sans doute : me retrouver nue devant l’âtre où ronfle un feu d’enfer et aguicher un amant dans la seule lumière changeante des flammes. Sentir, cuisses largement ouvertes dans une offrande païenne, la chaleur du foyer sur mon sexe déjà largement ouvert et ruisselant de ma liqueur. Mais tout ça, c’est du rêve… Je suis enfermée à tout jamais, prisonnière de ce papier. LUI Je n’arrive pas à fixer mon attention sur le défilé des mauvaises nouvelles à la télé. De toute manière, depuis quelques jours, nous sommes gâtés ! Rien que du glauque. Et les plus à plaindre, ce sont sans doute les jeunes pour lesquels l’avenir, déjà bien sombre se bouche encore un peu plus… Quelle différence avec ma génération ! Pas étonnant que nous ayons parfois de la peine à nous comprendre ! Je me souviens de ce jeune homme que j’étais dans les années soixante. Pas faciles les études, mais à la clef, la quasi-assurance de monnayer son diplôme ensuite sans peine sur le marché du travail. Fonder une famille était un projet à la portée de tous, si ce n’était que les enfants arrivaient souvent un peu trop vite. La légalisation de la contraception et de l’avortement est arrivée un peu tard et parfois nos compagnes ont dû avoir recours à des pratiques issues d’un autre temps et non dénuées de danger. Le plaisir solitaire, finalement, certes, frustrant pour des êtres comme ...
... moi, timides avec les filles, et sevrés depuis trop longtemps de caresses. Et puis, la honte à l’époque, honte d’être puceau, honte d’avoir à faire « ça » en cachette. On n’en parlait pas aux copains, ni évidemment à qui que ce soit et ni la presse, ni encore moins la littérature n’y faisaient mention. Une exception cependant, les chansons paillardes que l’on se plaisait à chanter en chœur entre garçons lors de soirées bien arrosées. Et plus tard, « Portnoy et son complexe » d’un auteur américain Philip Roth qui relatait avec humour sa sexualité d’adolescent. Ah, il a fallu longtemps pour dédramatiser cette pratique. Et aujourd’hui encore, je ne suis pas sûr que les hommes et surtout les femmes de ma génération soient prêts à évoquer en public ce sujet ! Et ma femme en particulier. Donc, il va falloir agir raisonnablement, une fois de plus, avant que le temps ne se charge de me rendre complètement raisonnable. ELLE Je n’aime pas son attitude… Je n’aime pas le regard triste qu’il m’a lancé il y a quelques instants. Je vois bien qu’il vient de prendre une décision à mon égard. NOOOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNN ! Il s’est levé et a ouvert la porte de l’insert. Il y a encore de nos jours des bûchers où l’on brûle ce qui pourrait venir perturber un confort domestique bien terne. Je vais aller rejoindre sans gloire cette Jeanne la Pucelle avec laquelle je n’ai pourtant rien à voir ! Ce n’est certainement plus de l’art … C’EST DU CAUCHON !