1. Sixties' folies


    Datte: 14/09/2017, Catégories: hagé, collection, Voyeur / Exhib / Nudisme photofilm, Masturbation pénétratio, init, confession, humour,

    ... était très rare dans ces années-là, même dans cette revue, de décrire les choses du sexe sans utiliser des métaphores qui en allégeaient le caractère érotique… Et que dire de la suite du texte ! Sautons quelques lignes : Wahouuuuu… C’est sur ce dernier passage que l’œil de mon futur propriétaire s’est arrêté. Et sa respiration s’est accélérée ! LUI — Contrôle des billets ! Je me réveille en sursaut pour fouiller mes poches et retrouver le précieux carton que me réclame le contrôleur. Le coup classique. Le train est parti depuis à peine une heure de la gare d’Austerlitz et je viens juste de trouver le sommeil après avoir parcouru plus que lu le journal du soir acheté à la gare. Maintenant, je sais que je ne m’endormirai plus. Coup d’œil à mes voisins de compartiment. La plupart ont joint une carte Senior au billet qu’ils tendent au contrôleur. Dans ce wagon de première, c’est le style bourgeois de province qui domine. Des couples sont allés voir les enfants qui travaillent sur Paris. Ce Monsieur à la boutonnière bien garnie doit revenir de quelque conseil d’administration si j’en crois les quelques mots surpris tout à l’heure alors qu’il téléphonait dans le couloir. Et cette dame en face de moi… À voir les grandes poches qu’elle a précautionneusement placées à côté d’elle, elle ramène des quantités de vêtements neufs. Sans doute une commerçante version grand chic qui est allée compléter son stock en vue d’un hiver qui s’annonce rigoureux. Et bien sûr, pas question de déballer ...
    ... ma nouvelle acquisition devant ces gens-là. J’imagine les regards ! Mais aussi, je l’avoue, le fait que dans une ville de la taille de la mienne, les commérages qui ne tarderaient pas, même si,a priori, tout le monde ici ne descendra pas avec moi à C. Mais mon impatience est à son comble. Il me semble que le train se traîne. Je n’arrête pas de jeter un œil sur le cadran de ma montre ou de regarder par la fenêtre pour essayer de deviner les noms des gares que nous traversons. Tout à l’heure, je serai seul à la maison. Mon épouse est partie garder nos petits enfants dans la région lyonnaise et je pourrai donc poursuivre ma lecture si brièvement entreprise tout à l’heure sur le quai. Dans une secousse du train, deux des grandes poches entassées sur le siège du milieu sont tombées et ont laissé voir un peu de leur contenu en bâillant largement devant mes yeux. Ciel ! Mais c’est de la lingerie ! Et de la belle, si j’en crois quelques marques que j’entraperçois. La propriétaire des sacs s’est précipitée pour tout ramasser et je n’ai pas eu le temps de me baisser pour au moins faire semblant de l’aider. Mais je suis sûr qu’elle a surpris mon regard. Enfin, voilà de quoi alimenter ma rêverie jusqu’à la fin du voyage. C’était surtout dans cette fameuse revue que j’avais fait mes premiers voyages dans l’univers de la lingerie féminine. Plusieurs pages étaient consacrées uniquement à des séries de photos de strip-tease. On y voyait donc un modèle se dévêtir progressivement et, je dois ...
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