1. La jouissance pour feuille de route


    Datte: 06/12/2019, Catégories: fh, 2couples, vacances, sauna, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral 69, pénétratio, fsodo, échange, yeuxbandés, confession, entrecoup,

    ... franchie il fait tout de suite plus sombre. La lune n’est plus qu’un éclairage indirect. Elle me laisse un instant. Je la suis des yeux. On dirait qu’elle cherche quelque chose. J’entends les tiroirs dans le meuble de l’entrée. Paul et Hugo n’ont pas encore franchi le seuil de la chambre, ils attendent. Enfin, elle revient. Elle porte un foulard découvert dans mes affaires. Elle se place face à moi. Le foulard est tendu entre ses mains. Elle l’approche de mon visage, de mes yeux. Pourquoi un foulard ? Que veut-elle ? — Voir c’est bien ! Tu viens de le découvrir ! Mais, être aveuglée, apporte d’autres sensations. Voilà ce qu’elle me dit alors que le tissu en deux tours et un nœud derrière la tête me prive de la lumière. Quel drôle d’idée ! Pourtant maintenant, elle aussi connaît mon handicap enfin vaincu par une libido qui nécessite justement que je puisse regarder. Pourtant je ne dis rien. Qu’est-ce que je risque ? Paul est juste à côté. Pendant quelques secondes, rien ne se passe, si ce n’est une impression de mouvements dans la pièce. Et puis des lèvres viennent au contact des miennes. Aucun doute, ce sont celles de Marie. Des lèvres de femme, des lèvres parfumées par son rouge à lèvres. Le contact est délicat, mais pendant ce temps je sens que l’on touche mon corsage. Mon corsage, mais aussi ma jupe. Si c’est Marie qui dégrafe les boutons, qui s’occupe de ma jupe ? Qui, aussi, le même peut-être, tire lentement sur ma culotte ? Je suis nue, seule dans cette obscurité qui ...
    ... exacerbe mes autres sens. Des chuchotements, des bruits de tissu, d’un zip qui bruisse, de vêtements qui tombent. Mais aussi des respirations, des souffles chauds, des baisers délicats qui me surprennent à chaque contact. Dans le cou. Juste sous l’oreille, un lobe aspiré et sucé. Sur un sein. Sur l’autre. Un téton enveloppé d’une langue agile. Sur mon nombril. Mes hanches. Mes cuisses. Mon ventre. Mon pubis. Seule mon intimité est épargnée alors qu’instinctivement j’attends. Une chaleur cependant. Un souffle chaud sur mes petites lèvres et qui me fait comprendre par la fraîcheur dégagée que je suis humide. Transpiration ou début de désir ? Qu’importe, c’est bon. Je suis une statue de chair. Je tremble. Mes jambes faiblissent, mais on me guide. Derrière moi, le lit et la couche ou je m’allonge. Alors je suis une proie. Bouches, lèvres, langues, mains m’explorent, me caressent, m’excitent. Très vite j’abandonne le jeu de devinette de « Qui est qui », « Qui fait quoi », « Qui me fait quoi ». Ils sont trois et je suis le centre de leur monde. Elle a raison. C’est plus que troublant. Enfin une bouche atteint ma fente. Je gémis aussitôt à son contact. Marie ? Hugo ? Paul ? Je m’ouvre à la caresse. C’est bon. Il me déguste. Je sais maintenant que je suis humide, que je ruisselle, que la salive vient se joindre à mes sucs pour préparer le chemin. Le lit bouge. Bientôt je me sens enveloppée. Le contact surprend. C’est Marie. La fente de Marie qui vient sur moi. Une fente, elle aussi ...