1. Le réveil


    Datte: 11/12/2019, Catégories: f, jeunes, volupté, cérébral, Masturbation init, ecriv_f,

    Mon homme… Je me réveille…doucement… Mon homme… Rien que ces deux mots sur mes lèvres. Mon homme… Rien que ces deux mots et mes seins se durcissent, mon sexe se mouille. Mon homme… Il n’est pas là ce matin et je traîne paresseusement au lit. Je m’étire, le drap vient effleurer mes tétons et ce contact m’excite encore plus. Doucement, ma main s’égare dans les plis du drap. Entre mes cuisses, elle se fait papillon et effleure à peine mon duvet pubien. Avec l’excitation, les souvenirs reviennent. J’avais 18 ans à cette époque et je quittais tout juste ma petite ville de province pour aller commencer mes études de droit à Lyon. J’étais, je crois, assez jolie, mais mon adolescence ennuyeuse et bourgeoise à C., sur les bords de la Saône, n’avait guère contribué à réveiller ma sensualité. Quelques petits flirts évidemment, mais pas de passion, rien que des aventures sexuelles d’un "inintérêt" abyssal. Pour ma première fois, je n’avais même pas eu mal, tout simplement je n’avais rien ressenti. Seules mes masturbations fréquentes et mon intérêt pour la collection de romans libertins que mon père cachait en haut de sa bibliothèque annonçaient le caractère que mon homme allait révéler. Je fis la découverte de cette collection le dernier été que j’ai passé dans la maison familiale. Mes parents étaient partis dans leur résidence secondaire, sur les hauteurs de Menton. Je suis restée, prétextant l’envie de préparer mon année de droit. Je voulais surtout échapper au climat familial ...
    ... détestable : mon père partait toute la journée au golf et ma mère se saoulait doucement au whisky avec ses amies, grommelant toutes les cinq minutes qu’elle avait épousé un salaud. Je n’avais pas complètement menti à mes parents : je souhaitais vraiment préparer mon année de droit. Mon père étant avocat, j’investis rapidement son bureau et je passai mes journées à me familiariser avec le vocabulaire juridique. Un jour que je lançai une recherche poussée dans les rayonnages pour voir si mon père possédait un livre sur le droit social, je tombai sur une série de quatre livres intitulés « Contes libertins du XVIII° siècle ». Amusée par cette découverte, je pris le premier tome et revins m’installer au bureau. J’ouvris le livre au premier conte (rédigé par un anonyme) intitulé « Les trois sœurs » et commençai à lire. La surprise fut totale, mon excitation me prit tout à fait au dépourvu. Je m’attendais certes à des contes libertins, mais ce que j’avais entre les mains dépassait de loin le cadre de l’érotisme. À toutes les pages, de nouvelles situations sexuelles, toutes plus scabreuses les unes que les autres : des femmes avec des hommes, des femmes entre elles, des hommes entre eux, des parties à trois, quatre, dix ou plus, le tout noyé sous des flots de foutre, de mouille et de pisse… Cette première rencontre avec le sexe, le sexe brut, animal, fut une révélation. Je voulus m’arrêter de lire, mais cela ne m’était pas possible, ma main devenait lourde, mon cœur cognait contre ma ...
«12»