1. Le réveil


    Datte: 11/12/2019, Catégories: f, jeunes, volupté, cérébral, Masturbation init, ecriv_f,

    ... poitrine à s’en échapper. Les pages défilaient, en quelques instants j’avais franchi la porte fatale et découvert un monde dont je ne soupçonnais pas à quel point il était le mien. Je pris dès lors l’habitude, lorsque ma journée de travail était terminée, de m’installer sur le canapé du salon. Toute nue. Mes petits seins pointaient avant même que j’ouvre le livre. Je me regardais dans le miroir du salon et, chose que je n’aurais jamais crue possible, mon image m’excitait. Mes lèvres intimes finement dessinées, roses sous le duvet blond, luisaient déjà d’excitation. Je lisais plusieurs pages d’une traite et, quand l’excitation devenait trop grande, je me reposais contre le dossier, écartais les cuisses et ma main, douce et mutine, caressait mon petit bouton. Dans ma tête, je me répétais les mots que je venais de lire, je m’imaginais à la place des héroïnes, foutues par trois, quatre, cinq verges à la fois, je voyais mon visage couvert du sperme de mes amants et ma chatte fouillée par la langue mutine de quelque tribade. Ma main se faisait plus rapide sur mon clitoris, je fermais les yeux, des frissons parcouraient mon corps. Sous mon cul, sur le cuir du canapé, s’étendait une petite mare de sueur. J’enfonçais ensuite un doigt dans mon sexe maintenant trempé, je n’étais plus seule : j’imaginais des hommes autour de ...
    ... moi, je pensais aux mots qu’ils pourraient me dire, j’ouvrais la bouche comme pour engloutir leurs bites… Et rien que de penser à ce mot-là : « bite », mon excitation allait grandissante. La petite fille que j’étais encore quelques jours auparavant aurait été surprise de voir ce que ces textes avaient révélé en moi. De la main gauche, je caressais d’abord mes seins, un courant électrique se diffusait dans ma poitrine, puis je pinçais mes tétons, jusqu’à ce que plaisir et douleur se mélangent. Puis ma main descendait, descendait, se posait sur mes fesses. Mon majeur caressait d’abord ma fente puis, récoltant ma cyprine dans mon minou, il remontait légèrement et s’enfonçait dans mon cul. L’orgasme arrivait, irrésistible, et me secouait comme un tremblement de terre. Puis, repue comme une ogresse, je m’étendais de tout mon long sur le canapé, heureuse, souriante, un peu honteuse… Cette honte ne dura pas. Si, au début, mon appétit sexuel et mes plaisirs pornographiques m’effrayèrent un peu, je décidai très rapidement de les assumer. Ma mère, convenable et ennuyeuse, avait passé sa vie à vivre à l’opposé de ses instincts. Depuis mon enfance je savais que c’était ce qui l’avait rendue malheureuse et, à ce titre, je m’étais toujours juré de vivre sans contraintes, suivant ce que me dicteraient mes instincts et ma raison. 
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